Mauvaise Organisation de « OCTOBRE ROSE: Dr Omar Gassama alerte sur des cas de cancer négatifs déclarés positifs . La campagne de « Octobre Rose » qui vient d’être clôturée, a décelé beaucoup de manquements. Selon le colposcopiste, Dr Omar Gassama alerte sur une mauvaise organisation de ladite campagne avec des cas de cancer négatifs déclarés positifs.
Le colposcopiste, Dr Omar Gassama alerte sur l’organisation de la campagne « Octobre-Rose » dans certaines structures sanitaires. « Pour célébrer « Octobre Rose », il faut une organisation. « Les postes de santé ont déjà organisé des activités de dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus. Les malades pour lesquels le résultat est positif, viennent au centre de santé pour une confirmation, pour voir si c’est réellement positif ou c’est négatif », dit-il.
Et de poursuivre : »Mais malheureusement, c’est l’anarchie et un tintamarre qui y règnent. Les gens font ce qu’ils veulent, il n’y a pas d’organisation ». Il regrette le fait que les malades sont laissés à la rade. « Près 100 malades, toutes étaient considérées comme positives du cancer, mais en réalité, il n’y a que 2 ou 3 malades qui l’avaient réellement . Ce qui démontre encore l’anarchie dans l’organisation du cancer », se désole-t-il. Il invite ainsi à une meilleure formation du personnel médical sur le dépistage des cancers. « Le ministère de la Santé doit être en mesure de mettre sur pied des normes, protocoles et procédures pour Octobre Rose. Nous avons reçu des malades qui viennent de partout, du Plateau, de Keur Moussar et de Yeumbeul, à qui nous avons encore dépisté pour contredire leur premier diagnostic », martèle-t-il.
Dr Gassama soutient que les districts ne peuvent pas organiser ensemble. « Il faut d’abord que les postes de santé s’organisent, après les postes de santé, c’est le centre de santé qui s’organise. Mais le centre de santé a besoin de spécialistes qui viendront après pour confirmer les malades qui sont positives et qui ont besoin d’être à l’abri », explique-t-il. En ce sens, le colposcopiste renseigne que seule la LISCA est en train de faire un travail formidable et extraordinaire contre le cancer malgré ses maigres moyens. Même dans les entreprises, le dépistage est mal fait », argue-t-il. A l’en croire, le dépistage du cancer demande de la discipline, de la rigueur et de l’organisation. »Un malade qui a un cancer au Sénégal, risque de mourir. De façon générale, il n’y a que deux appareils de radiothérapie qui marchent. Alors qu’on est 18 millions d’habitants, normalement, c’est un apparell de radiothérapie pour un million d’habitants.
Et ces deux appareils tombent régulièrement en panne. L’un est est à Dalal Diam et l’autre à Touba. Il y a un autre appareil dans le privé et les chances de survie sont minimes », renseigne-t-il. Et d’ajouter : » Quand vous prenez 100 malades qui ont un cancer au Sénégal, le diagnostic est actif, les 8 vont mourir dans les 5 ans. Alors que si le diagnostic est fait précocement, les 8 ou les 9 vont guérir. Raison pour laquelle, on exige des malades à faire des dépistages ».