La lutte contre la marée noire à Maurice connaît un moment de répit. Depuis ce lundi soir, la fuite d’hydrocarbures est maîtrisée à bord du Wakashio, le navire battant pavillon panaméen qui s’est échoué à Pointe d’Esny, au sud-est de l’île. Les équipes de secours françaises et japonaises devront commencer, à partir de ce mercredi, à nettoyer les eaux et les plages. Mais un risque majeur les guette. Le navire pourrait se briser à tout moment.
Les experts sur place s’accordent à dire que le risque est grand de voir le navire long de 300 mètres se briser en deux. Ce qui pourrait causer une deuxième catastrophe.Par conséquent, les secours s’activent pour débarrasser les produits pétroliers du Wakashio.
Un risque d’aggravation de la marée noire
Le principal réservoir à l’origine de ces déversements et de tous les malheurs du moment a été vidé de plus de 2 500 tonnes d’hydrocarbures restantes. Les autres cuves, qui contiennent 200 tonnes de diesel, présentent un risque potentiel d’aggravation de la marée noire.
Il est estimé déjà que 1 000 tonnes d’huile lourde se sont déversées dans les eaux mauriciennes. Les conséquences sont visibles dans toute la zone et dégradent graduellement d’autres villages du littoral du sud-est.
Pour les protéger, des volontaires ont installé des cordons faits de pailles, pendant que des experts étrangers se préparent à aspirer le fioul de la surface de la mer et à nettoyer le littoral.
Après les Français, une équipe des Nations unies est arrivée ce mardi 11 août et des experts de la Japan Relief Team sont attendus ce mercredi.
Auteur : RFI