Lors des récentes manifestations contre la hausse des prix et la mauvaise gestion au Nigeria, les forces de l’ordre ont causé la mort d’au moins 21 personnes, d’après le dernier rapport de l’ONG Amnesty International.
Un mouvement citoyen écrasé dans le sang avec 21 personnes qui sont mortes en marge des manifestations contre la vie chère, commencées jeudi dernier à travers le Nigeria. Elles ont logiquement perdu en intensité face à la répression policière.
Les forces de l’ordre ont utilisé du gaz lacrymogène et tiré en l’air dans plusieurs villes du pays, notamment à Abuja, la capitale, et à Kano, la deuxième plus grande ville du pays.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, connaît une grave crise économique à cause des réformes initiées par le président Bola Ahmed Tinubu, arrivé au pouvoir en mai 2023. L’inflation des denrées alimentaires dépasse les 40 % et le prix de l’essence a triplé.