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Faire respecter les décisions de Justice: L’ultime bataille de Macky contre Sonko
Faire respecter les décisions de Justice: L’ultime bataille de Macky contre Sonko

Mamadou MBODJ sur la décision de justice:  « La non-participation de  Sonko à la présidentielle serait un échec du F24 »

C’est à croire que cette décision est comme du baume au cœur pour des acteurs de la société civile. Une décision de justice accueillie positivement par Mamadou Mbodj qui dit « saluer les juges ». Pour lui ce fut un combat mais qui se poursuit. 

La décision du tribunal hors classe de Dakar annulant la radiation de Sonko des listes électorales sonne comme « une victoire » pour certains de ses souteneurs en l’occurrence Mamadou Mbodj de la plateforme F24.  Interpellé sur cette décision de justice, il s’en est réjoui car cela confirme le juge Sabassy Faye. Ce qui prouve encore selon lui,  qu’il y a des juges « courageux, dignes », qui disent le droit. « Quand nous avons écouté le plaidoyer ses avocats nous avons compris qu’il serait difficile aux juges de donner un autre verdict. Que les autorités prennent les dispositions et que Sonko puisse retirer ses fiches de parrainage car il est candidat et que le meilleur gagne car il revient aux sénégalais de choisir leur candidat», a déclaré Mamadou Mbodj.

« C’est notre combat car la non-participation de Sonko à cette élection serait un échec de F2, de tous les sénégalais qui ont une once de dignité et du sens de l’honneur. Il est inacceptable que dans un pays par le mensonge, la calomnie qu’on diabolise un candidat et le priver de ses droits », a regretté M. Mbodj.  

L’analyse de Mamadou Sy Albert 

Le leader de Pastef peut après retrait de ses fiches de parrainages se faire parrainer par les 13 députés de son parti dissous. En effet, Bassirou Diomaye Faye a déjà eu recours au parrainage citoyen. Et Sonko ne peut garantir le soutien des maires ou des présidents des conseils départementaux. Une très bonne stratégie de l’avis de Mamadou Sy Albert. « Si jamais Sonko est bloqué pour une raison ou une autre, Diomaye sera investi au nom de Pastef. Ils iront jusqu’au bout et Sonko s’il a les fiches, il va faire ses parrainages de même que Diomaye et tous les deux doivent déposer au Conseil constitutionnel.

Si tous les deux candidats sont validés, nécessairement l’un va se désister au profit de l’autre. Et l’on devine que c’est Sonko qui sera le candidat logique du Pastef et Diomaye va se retirer », a analysé Mamadou Sy Albert. Seulement un autre cas de figure est bien possible assure l’analyste politique. L’entrée d’un Joker dans le jeu si toutefois les deux candidatures d’Ousmane Sonko et de Diomaye Faye sont toutes invalidées par le conseil constitutionnel. « Là il y’aura un troisième candidat et sera Cheikh Tidiane Dièye ou un autre», ajoute l’analyste. 

Babacar  Fall expert électoral et membre du Gradec : «  la question des délais est importante en matière d’élection »

A en croire Babacar Fall  du Gradec la réintégration de Sonko est réglée par le Code électorale en son article  47, dès l’instant que le juge qui a eu à connaitre cette affaire a pris la décision. «Cette décision devient exécutoire. Cela veut dire que la décision devrait être portée à la  connaissance du ministre de l’Intérieur, qui a en charge les services techniques comme la DAF qui gère le fichier, et Sonko devrait être réintégré immédiatement », a assuré l’expert électoral.

Selon ce dernier, même si par ailleurs, les avocats de l’état ont la possibilité de faire un pourvoi en cassation devant la Cour suprême. Mais il fait signaler, dit-il que « ce pourvoi en cassation n’est pas suspensif. La  décision prend effet immédiat. Pour le moment, il y a une décision prise par le juge et l’administration doit l’appliquer car la question des délais est importante en matière d’élection. »


MOMAR CISSE

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