En mission au Mali pour déterminer une durée de transition et une date pour les élections, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO a quitté le pays sans accord ce dimanche.
Après deux jours à Bamako la capitale, les discussions entre la junte malienne au pouvoir et la délégation de la communauté économique des états d’Afrique de l’ouest en vue d’un retour d’un pouvoir civil au Mali n’ont pas abouti. Le gouvernement militaire malien, installé à la tête du pays depuis le coup d’état d’août 2020 et intronisé après le deuxième putsch en mai 2021, affirme avoir déterminé un délai de 36 mois pour la transition, hors cette proposition a été fermement refusée par le médiateur ouest africain.
La junte malienne s’était engagée à tenir des élections en février 2022, mais au lieu de cela, elle a proposé une transition de quatre ans.
La CEDEAO a puni ce projet en imposant des sanctions au Mali, comprenant la fermeture des frontières avec le pays de l’organisation régionale et un embargo sur les échanges commerciaux et transactions financières notamment.