Le président sénégalais Macky Sall a accordé une interview à France 24 et RFI en marge de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York;
« Dans votre entourage, on entend des accusations assez graves qui lient Ousmane Sonko à des associations islamistes, est-ce vrai ? », le président a confirmé et accusé Ousmane Sonko, leader de l’opposition, d’être lié à des mouvements islamistes et des forces occultes.
« Ca ce n’est pas dans mon entourage. Ce sont des faits que tout le monde connait. En tant que journalistes, vous devrez même être informés de cela. Ce que je sais, c’est que le Sénégal a fait l’objet d’une agression par différentes forces obscures pesant pouvant mettre la main sur le pays. Et c’est une grosse illusion parce que le Sénégal est une démocratie solide et moi je veillerai personnellement (à ce qu’il le reste) jusqu’à ce que je rende le pouvoir? J’en est fait le serment aux Sénégalais », a-t-il d’abord déclaré.
Il ajoute, concernant les forces obscures qui seraient derrière Ousmane Sonko : « Bien sûr, il y a des forces islamistes, politiques, y compris en France. Il y a un conglomérat d’intérêt qui pensait mettre la main sur le Sénégal. C’est une illusion et il ont échoué lamentablement ».
Il est revenu sur le coup d’État au Niger du 26 juillet déclarant que la solution diplomatique était privilégiée pour sortir de la crise, mais que l’option d’une intervention militaire était toujours sur la table. Concernant sa décision de renoncer à briguer un troisième mandat – après un septennat et un quinquennat – pour l’élection prévue en février 2024, il a rappelé que juridiquement, il en avait le droit, mais qu’il avait « un code d’honneur » qui l’empêchait de le faire.