Un gendarme déjà marié et père de 7 enfants, a fini par courtiser une veuve qu’il fréquentait son défunt mari de son vivant. Nouvellement affecté à la Brigade de Sangalkam, ce dernier a voulu rompre, accusant cette dernière d’escroquerie. Les deux tourtereaux qui s’accusent mutuellement d’escroquerie ont fini de solder leurs compte à la barre, informe la source.
Une affaire d’escroquerie a atterri à la barre. Selon les déclarations, la femme déclare « Il m’a déclaré son amour en me promettant qu’il allait me marier », a confié la veuve. Face aux enquêteurs de la Section de recherches, elle a même juré qu’elle appuyait « financièrement » son amant de l’héritage laissé par son défunt mari. Payant, dit-elle, tantôt ses dettes auprès des commerçants de Linguère ou parfois à la Brigade de Louga.
La commerçante souligne que le gendarme lui « a demandé à plusieurs reprises de payer l’argent qu’il avait détourné à la Brigade en versant les sommes à celles de Louga. » Plus grave même, la dame déclare que ce dernier l’avait même poussé à avorter d’une grossesse dont il est l’auteur. C’est lorsqu’il a été affecté à Dakar que j’ai compris qu’il profitait de moi », a-t-elle enfoncé. C’est sa parole contre celle de son ex-amant.
En face, le gendarme l’a trainée en justice pour escroquerie, charlatanisme et association de malfaiteurs, accusant son ex-amante et ses acolytes de lui avoir soutiré la somme de 52 millions F CFA.
Actuellement en mission en Gambie, la gendarme était représenté à la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar par son avocat, qui a demandé la somme de 50 millions F CFA en guise de dommages et intérêts. B. Sow finalement relaxée devra payer la somme de 20 millions F CFA à l’adjudant-major.