C’est dans un hidjab bleu, que les jeunes adolescentes enlevées le vendredi dernier dans le pensionnat de l’école secondaire de Jangebe sont arrivées dans les locaux du gouvernement de Zamfara, ce mardi.
Elles auront passé cinq jours aux mains de leurs ravisseurs, des hommes armés appelés »Bandits » qui sèment la terreur dans les régions du nord-ouest et du centre en orchestrant des enlèvements et des vols de bétail.
C’est la quatrième fois, en seulement trois mois, que des enfants sont kidnappés dans leur dortoir. Les autorités de l’État de Zamfara n’ont pas révélé les conditions de la libération de ces jeunes filles. Cependant, plusieurs s’accordent à dire que des rançons ont été versées aux bandes armées.
Pour rappel, ce sont les responsables de l’État de Zamfara qui avaient d’ailleurs négocié la libération en décembre dernier des 344 garçons, enlevés par des bandits dans leur pensionnat de l’État voisin de Katsina.
Ce nouvel enlèvement de masse avait ravivé le souvenir du rapt de Chibok en 2014, lorsque le groupe djihadiste Boko Haram avait enlevé 276 lycéennes dans une autre région du pays.