La fédération des villages lebous de Yoff -ngor-et ouakam dans la suite de la bataille pour la réaffectation des terres de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor, a fait face à la presse sur l’affaire des 1000 parcelles évoquées ces derniers jours en échange des terres de l’aéroport.
Le foncier reste une question préoccupante chez les Lébous. Selon le porte-parole du jour et secrétaire général du collectif de Yoff, Amadou Camara Diène cela fait maintenant 4 ans que l’aéroport International a été transféré à Diass.
En effet rappelle-t-il « l’Etat avait annoncé qu’il ferait de cette assiette foncière un parc d’attraction forestier. 1 an que les populations assistent à des opérations de terrassement et de démolition sans que les « soi-disant projets » tant ne voient le jour. » À les en croire, les populations de Ngor-Ouakam-Yoff dont leurs parents, avaient gracieusement mis à disposition pour utilité publique leurs titres qui sont devenues le TF 4407DG, et qui, plus que quiconque, en ont besoin car, vivants dans la promiscuité à cause de l’essor démographique, sont laissées en rade dans cette redistribution.
« Les perspectives de ce sujet en est que les populations de TAANKA, ngor- ouakam- Yoff, regroupées en collectifs, ont senti la nécessité de fédérer leurs forces pour faire face à l’injustice et à l’oppression », fait-il savoir. Dans le même ordre d’idées, « la réunion du jeudi 10 juin 2021 qui s’est tenue chez Cheikh Mansour Diouf et qui aurait porté sur l’affectation par décret présidentiel aux trois villages traditionnels ngor- ouakam- Yoff, de 1000 parcelles à chacun d’eux sur le site du pôle urbain de « Daga KHolpa ne nous engage aucunement car, tout ce qui se fait pour toi, sans toi, se fait contre toi », martèle le porte-parole du jour.
Déterminés à aller jusqu’au bout ils avertissent : « nous ne laisserons personne faire la bamboula sur notre dos, de notre vivant. » Le collectif pour la défense des intérêts de ngor- ouakam- Yoff, se dit « debout comme un seul homme et descendra sur le terrain pour défendre son bien, au prix de sa vie. Car entre l’injustice et l’arbitraire, aucune loi n’est au-dessus de la résistance », tonne Amadou Camara Diène.