Le trafic aérien a connu une hausse de 18% par rapport à la même période de l’année 2022. C’est ce que relève l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). Cette hausse est la conséquence de la reprise des activités comme c’était le cas avant la pandémie du Covid-19.
18% par rapport à la même période de l’année 2022 avec 1 million 393 mille 093 passagers contre 1 million 185 mille 452, excédant ainsi de 19% le trafic de 2019 sur la période considérée. C’est la hausse du trafic de passagers enregistrée pour le premier trimestre de 2023. C’est la conséquence de la reprise des activités comme c’était le cas avant le Covid-19.
«La quantité de fret transportée au 1er semestre 2023 est de 19 mille 696 tonnes contre 18 mille 786 tonnes en 2022 à la même période, soit une hausse de 5%. Ce volume de fret dépasse de 3% celui traité avant la crise», a précisé le bulletin des statistiques périodiques du trafic des aéroports du Sénégal établi par l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim). «Les activités du transport aérien (passagers et fret combinés), réalisées à travers un nombre de mouvements d’avions, suivent la même tendance avec 13 mille 725 vols enregistrés contre 12 mille 833 vols à la première moitié de l’année 2022, soit une hausse de 7% observée. Le nombre de mouvements d’avions en 2019 est quasiment atteint à hauteur de 99%», lit-on dans le document.
Il est ainsi noté une activité très significative des compagnies aériennes durant ce semestre, notamment les compagnies de droit sénégalais, Air Sénégal, Transair et Arc en ciel (vols à la demande). Elles maintiennent leur part de marché observée au premier trimestre, soit 25% du trafic passagers, 15% du fret et 33% des mouvements.
Air Sénégal assure l’essentiel de ces parts de marché sur la plateforme. Dans cette même logique, souligne le document, la Royale air Maroc (Ram) reste toujours très active et maintient ainsi ses parts de marché avec des croissances de 45% du nombre de passagers transportés et 7% du volume de fret traité par rapport au 1er semestre 2022. Elle occupe 15% du trafic de passagers et 14% du fret par rapport aux compagnies africaines.
Et par rapport à l’ensemble des compagnies, elle occupe 8% du trafic passagers et 4% du trafic fret. Asky Airlines et Ethiopian Airlines ont la même part de marché avec 8% pour la concurrence intra africaine sur la plateforme et environ 4% sur le marché global (comprenant toutes les compagnies).
Dans ce même ordre d’idées, note le bulletin des statistiques, la compagnie Air Côte d’Ivoire est à un point avec 7% du trafic passagers sur la base intra africaine et 3% sur l’ensemble des compagnies.
Mauritania Airlines est à 6% avec la concurrence africaine et à 3% au niveau global. Kenya Airways a sensiblement le même volume de trafic de passagers avec des parts de marché entre compagnies africaines de l’ordre 4% correspondant à 2% sur le trafic global.
Parmi les compagnies étrangères non africaines, informe le document, Air France demeure la plus performante regroupant 22% du trafic fret (diminution de 2 points par rapport au 1er trimestre) et 9% des passagers. La compagnie SN Brussels avec des rotations supérieures à celles d’Air France sur la plateforme suit avec 10% du fret (diminution d’1 point par rapport au 1er trimestre) et 7% des passagers. Viennent ensuite Iberia et Turkish Airlines dont les parts tournent autour de 5% concernant les passagers.
TAP perd un point de part de marché et se retrouve à 4% par rapport au 1er trimestre. Enfin Turkish Airlines Cargo se distingue par un trafic important de 19% de part de marché sur le fret après Air France en termes de part de marché.
Comme au 1er trimestre, Paris et Casablanca demeurent les villes les plus en connexion avec l’Aibd en provenance comme à destination corroborant l’offre conséquente des compagnies comme Air Sénégal et Air France sur l’axe Paris avec 2, voire 3 vols par jour, et la Ram sur l’axe Casablanca avec 2 vols par jour.