Le procès de Astou Sokhna, la femme enceinte de 9 mois décédée en couches à la maternité de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga, se tient actuellement au Tribunal des Flagrants délits de Louga. A l’ouverture de l’audience, le mari de la défunte a été le premier a être appelé devant la barre.
Devant le juge, Modou Mboup a confirmé sa plainte pour « négligence médicale ». Selon lui, les sages-femmes ont négligé sa femme. Pourtant, M. Mboup avait annoncé le retrait de sa plainte après la médiation de la famille Omarienne.
Après lui, les six (06) sages-femmes ont été appelées une par une devant la barre pour répondre aux questions du juge. Interrogée en première, la cheffe de l’équipe qui était en garde le matin le jour des faits, Amy Seck a déclaré avoir effectivement reçu Astou Sokhna. Elle précise être la seule à avoir pris soin de la défunte le matin après avoir appelé la gynécologue Dr Diodio qui lui a donné des instructions à suivre.
A la question du juge à savoir si Astou Sokhna était programmée pour une opération, elle a répondu qu’elle n’était pas au courant. Elle a tenu à souligner qu’elle et les autres sages-femmes qui étaient en garde le jour des faits, ont fait correctement leur travail de sage-femme.
Les autres sages-femmes de l’équipe du matin appelées à la barre ont toutes déclaré ne pas être en contact direct avec la défunte parce qu’elles se sont partagées les tâches.
Appelées à la barre, les autres sages-femmes de l’équipe du soir ont toutes rejeté et nié les accusations de la maman de la défunte. Selon elles, elles ont bien fait leur travail et n’ont pas manqué de respect à la famille de la défunte ni à la défunte elle même.
L’audience se poursuit…