Aujourd’hui il y a une démocratisation presque à l’absurde de l’information à travers internet qui est devenu un puissant symbole et levier de liberté, certains diront de personnalité. Ne pas s’informer en effet via internet pour certains, c’est la perte de la liberté, ce n’est pas être dans le moderne.
Internet, les réseaux sociaux, apparaissent ainsi comme le plaisir de se rapprocher de Dieu ; on en est enivré. D’autant qu’il est devenu un lieu marchand, un lieu de tentation, de séduction, avec une publicité tapageuse qui triplure les cerveaux.
Tout y est devenu banal, le sexe par les sites pornographiques, la violence, la drogue, les insanités les plus grossières, l’alcool, la souffrance, les unions qui cassent à la vitesse d’une étoile filante. Les modèles qu’on y trouve sont des modèles prohibitionnistes, interdits, il y a quelques décennies.
En effet, ce qui était tabou, hier, la drogue pour l’essentiel, les jeux d’argent, jeux de hasard, le sexe, la dépendance à l’alcool, est devenue une banalité enivrante grâce aux réseaux sociaux.
Nous sommes ainsi plongés dans une société de désir populaire, de tentation créée, démocratisée, une société de séduction. Plus on en consomme, plus on est heureux et un peu comme partout, la réflexion est en vacances prolongée parce que envoyée dans les cordes comme un boxeur… On préfère alors les postures. Il n’y a pas de recette miracle pour sortir de cet engrenage quand bien même notre société est devenue très complexe.
Il faut arriver à ne pas tomber dans l’illusion du bonheur. Pour cela il faut se considérer avant tout en tant qu’être humain, être de raison capable de se transcender, de transformer positivement sa vie, et surtout les autres. Vouloir leur bonheur, respecter et vouloir le bonheur des autres en ne les versant pas dans l’illusion. C’est cela qui fera de notre monde actuel un espace de construction d’un nouvel humanisme.