Le Collectif And Samm Jikko yi et Jamra portent plainte contre la sulfureuse D-Freezy, la rappeuse qui monte presque nue sur scène.
Son impudeur va-t-il perdre la rappeuse D-Freezy ? La question mérite d’être posée alors que le Collectif And Samm Jikko yi, notamment sa « commission femme » vient de déposer une plainte contre elle au niveau du procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe Dakar. En effet, sous la houlette de sa présidente, Ndèye Fatou Ndiaye, le Collectif And Samm Jikko yi a saisi le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe Dakar d’une plainte pour demander justice suite au comportement assimilable à de l’attentat à la pudeur de la rappeuse D-Freezy.
En effet, comme elle l’avait fait en 2020, cette année aussi, la rappeuse Audrey Diatta alias D-Freezy a défrayé de nouveau la chronique, après avoir provoqué une vague d’indignation en exposant son corps lors de la célébration de la « Fête de la musique », célébrée chaque 21 juin. À moitié nue dans une tenue ultra transparente qui laissait paraitre sa forte poitrine, D-Freezy secoue à nouveau la toile et continue de déclencher une avalanche de récriminations dans les réseaux sociaux. Seulement cette fois, le Collectif And Samm Jikko yi a décidé de sévir en déposant une plainte contre la rappeuse.
« Le Collectif And Samm Jikko yi, en sa commission « Femme », vient saisir votre haute autorité sur des faits particulièrement graves survenus lors d’une soirée organisée en partenariat avec la Rts dans le cadre de la Fête de la musique, au terrain Acapes sis aux Parcelles assainies. Une certaine Elisa Marie Audrey Diatta, alias D. Freezy, en la circonstance, a choqué le monde avec un spectacle d’exhibitionnisme digne d’un film pornographique auquel elle s’est livrée presque nue, avec la complicité vulgaire de notre télévision nationale qui, jamais auparavant, ne s’est à ce point compromise dans la bassesse des mœurs », a noté le Collectif And Samm Jikko yi dans sa plainte dont une copie est parvenue à « Les Echos ».
Pour ses membres de la société civile sénégalaise, « cette atteinte poignante à nos mœurs, à la morale, n’est pas digne et n’est pas sénégalais ». C’est aussi, dénoncent-il, « une agression de nos valeurs intrinsèques que notre nation de civisme et de retenue ne mérite pas ».
« Largement relayé à travers les moyens de diffusion publique que sont les réseaux sociaux, les conséquences sont hélas ce que l’on peut imaginer sur le plus jeune public. Pour ces délits d’une rare gravité nous vous exhortons à sévir pour éviter que la population, outrée, n’essaie de régler ses comptes à sa manière, car de partout nous parviennent des interpellations menaçantes et des protestations que seule notre décision de vous saisir ont quelque peu calmées », a encore noté le Collectif And Samm Jikko yi.