3ème candidature. : Ismaila Madior Fall droit dans ses bottes
3ème candidature. : Ismaila Madior Fall droit dans ses bottes

Justice: Ismaïla Madior Fall a présidé la Conférence nationale des chefs de parquet

Le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall a présidé, ce lundi, la rencontre annuelle, dernièrement baptisée « Conférence nationale des chefs de parquet ». Un cadre d’échanges et de discussions sur les performances et défis liés à la mise en œuvre de la politique pénale en général et à l’exercice de l’action publique, en particulier.

Le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, a rencontré hier, lundi 19 décembre 2022, les Procureurs généraux et Procureurs de la République des Tribunaux du pays. L’objet de la rencontre est la Conférence annuelle des chefs de Parquet. Elle a permis de faire le point de la situation de la mise en œuvre de la politique judiciaire.

L’édition de cette année, comme l’a fait remarquer le Garde des Sceaux, « s’inscrit dans la ligne de traduire à travers la circulaire de politique pénale générale no 00246/MJ/DACG/MN du 14 janvier 2019. » Le ministre de la Justice prend alors prétexte, « (du) contexte de recrudescence des nouvelles formes de criminalité, et face aux nombreuses attentes des populations ainsi qu’à nos engagements internationaux, l’efficacité de l’action publique trouve sa source dans la capacité d’adaptation et de résilience des acteurs qui l’animent. »

Ismaïla Madior Fall dit, ainsi, que «la problématique du surpeuplement carcéral, corollaire des longues détentions et du recours fréquent aux mandats de dépôt, demeure toujours préoccupante». Pis, ajoute-t-il, «les dossiers en attente de règlement définitif, souvent pour un temps assez long, les lenteurs dans le traitement et la transmission des dossiers frappés d’appel et l’usage timide des modes d’aménagement de peines, compromettent également l’importance des performances réalisées». Le Garde des Sceaux trouve aussi que «la lutte contre le terrorisme, le blanchiment de capitaux, la cybercriminalité, le trafic de migrants et la traite des personnes, pour ne citer que ces formes de criminalité, a toujours été inscrite au rang de priorité ; mais les résultats restent mitigés».

Parlant toujours des problèmes rencontrées dans l’application de la politique judiciaire, Ismaïla Madior Fall note que «les enquêtes de patrimoine et les mesures conservatoires sont rarement appliquées. Et, l’utilisation des mécanismes de coopération pénale internationale, essentielles pour les cas présentant des éléments d’extranéité, est quasi-inexistante».

La justice souffre également du problème de disponibilité de données. «La disponibilité des statistiques, indispensables à l’analyse et à l’élaboration de toute politique, y compris pénale, fait souvent défaut. Les réformes en cours, pour la numérisation du casier judiciaire, devraient à terme pallier les difficultés liées à la collecte manuelle de ces statistiques. Mais des actions urgentes sont nécessaires pour mieux asseoir notre place de leader sur la scène internationale, notamment dans le domaine judiciaire», a constaté Ismaïla Madior Fall.

A signaler que le thème de la rencontre est : «Circulaire de la politique pénale générale : bilan et perspective».  A en croire le Garde des Sceaux, «cette politique pénale a constitué, pendant les trois dernières années, le tableau de bord dans la mise en œuvre et la conduite des attributions des parquetiers. Elle a servi également d’outil de gestion orienté vers des résultats concrets, afin de mesurer notre performance et par le contrôle de l’exercice de l’action publique».

 

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un commentaire

  1. La justice sénégalaise n’est que là pour punir ses opposants, ces derniers sont les seuls à être arrêté anormalement , pire des journalistes réduisent au silence , grâce à leurs opinions. Un président qui met toujours le coude pour protéger ses partisans en faute. Pour une justice de valeur, et de dignité, la reforme est indispensable. Toujours , c’est l’exécutif qui ordonne les poursuites via le procureur de la république. Ce cordon doit être coupé, pour permettre à la justice de faire son travail sans l’injonction de l’exécutif qui est politique. le président de la république partisan du fait, qu’il est chef de parti , détient un pouvoir incommensurable pour en servir comme il veut , toujours les opposants en pâtissent. Le pouvoir est toujours épinglé , les sénégalais veulent savoir par rapport à la gestion des deniers publics. Sur le rapport de la cour des comptes:  » Nous attendons l’intervention de la justice. »

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