Après son face-à-face avec le juge d’instruction, le chargé de communication de Pastef/Les patriotes a obtenu une liberté provisoire, selon son avocat Me Moussa Sarr. Mais, précise la robe noire, son client est placé sous bracelet électronique.
Le secrétaire général de la Communication du parti Pastef Les Patriotes, El Malick Ndiaye, bénéficie d’une liberté provisoire. Mais, il devra porter le bracelet électronique, tel décidé par le doyen des juges, rapporte son avocat Me Khoureyssi Ba. El Malick Ndiaye, a été placé en garde à vue, mercredi, à la Sûreté urbaine (SU) où il était convoqué le même jour. Il est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles.
Son tort, selon les policiers : avoir posté sur Facebook, le 16 mars, «qu’un individu habillé aux uniformes de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) a aspergé d’une substance inconnue le président Ousmane Sonko».
Face aux enquêteurs, El Malick Ndiaye a précisé le sens de son post. Il a rappelé n’avoir pas pointé un agent de la BIP, mais plutôt un individu habillé comme tel. Et qu’à travers cette alerte, rapporte le journal, il voulait préserver l’image de la police.
Pour rappel, El Malick Ndiaye été placé en garde vue et poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles de nature à semer le discrédit sur les institutions.