Moustapha Diakhaté, libéré de prison, n’a pas raté le régime en place. Très en verve, il s’est penché d’abord sur la justice. Pour l’ancien président du groupe parlementaire Bby sous le régime de Macky Sall, il est important que cette institution puisse retrouver toute son indépendance et refuser d’être à la merci de l’Exécutif.
D’emblée, il est revenu sur son incarcération avant de dénoncer le fait que les prisons pullulent de monde. « Je plaide pour sa fermeture car les conditions de vie se détériorent de jour en jour. Un lieu bâti pour accueillir des chevaux doit être fermé et ensuite reconstruire un autre pour le respect des droits des personnes », a-t-il balancé.
Poursuivant dans ses diatribes, Moustapha Diakhaté a noté que les prisonniers souffrent. « Il y a des cas où il n'est pas nécessaire de décerner un mandat de dépôt. Une personne qui comparaît librement ne devrait pas en recevoir un, et cela relève de la responsabilité des magistrats », a-t-il déploré lors de son échange avec les journalistes.
Poursuivant dans ses diatribes, Moustapha Diakhaté a noté que les prisonniers souffrent. « Il y a des cas où il n'est pas nécessaire de décerner un mandat de dépôt. Une personne qui comparaît librement ne devrait pas en recevoir un, et cela relève de la responsabilité des magistrats », a-t-il déploré lors de son échange avec les journalistes.
A l’en croire, les détentions arbitraires sont nombreuses à Rebeuss. Beaucoup de détenus qui devaient être jugés dans un délai de six mois croupissent en prison depuis des années. « Cette situation est l’une des principales causes de la surpopulation carcérale. Il a également pointé du doigt les longues détentions préventives pour les personnes accusées de crimes. « Une personne accusée d’un crime devrait être jugée après deux ans d’enquête. Il est inadmissible qu’un détenu soit emprisonné pendant cinq ans, puis jugé et condamné à seulement six mois de prison » a révélé l’ancien député.
Sur la question des indemnités pour les victimes des événements de mars 2021 à 2024, comme l’avait indiqué Diomaye en Conseil des ministres, Moustapha Diakhaté a marqué son opposition à cet état de fait. « C’est la justice qui doit prendre cette décision et non l’État et celle-ci doit fixer la somme. L’assemblée ne l’a pas autorisé. Il faut indemniser les banques, Auchan, les stations total et non les casseurs », a déclaré Moustapha Diakhaté.
Sur le cas Cheikh Omar Diagne, pour lui, dans le fond il est d’accord mais pas sur le fait qu’il ait dit que « les tirailleurs sont des traîtres. » A ce titre, il a souligné que c’est Diomaye qui est le fautif. « Il y a ceux qui ont été tués à Thiaroye mais aussi il faut savoir que des tirailleurs ont existé sous Napoléon 3 et supprimé vers les années 60. Ces derniers qui ont participé à toutes les campagnes d’Europe. Diomaye confond les choses. Ces gens-là qui été tués à Thiaroye certes c’est un crime mais il faut en connaître le nombre et ils ne sont pas mort pour leur pays. On n’a pas à leur rendre hommage surtout à ceux qui se sont battus pour la France », a révélé Moustapha Diakhaté.
Sur le cas Cheikh Omar Diagne, pour lui, dans le fond il est d’accord mais pas sur le fait qu’il ait dit que « les tirailleurs sont des traîtres. » A ce titre, il a souligné que c’est Diomaye qui est le fautif. « Il y a ceux qui ont été tués à Thiaroye mais aussi il faut savoir que des tirailleurs ont existé sous Napoléon 3 et supprimé vers les années 60. Ces derniers qui ont participé à toutes les campagnes d’Europe. Diomaye confond les choses. Ces gens-là qui été tués à Thiaroye certes c’est un crime mais il faut en connaître le nombre et ils ne sont pas mort pour leur pays. On n’a pas à leur rendre hommage surtout à ceux qui se sont battus pour la France », a révélé Moustapha Diakhaté.
Une ignorance, dit-il, qui est grave. A l’en croire, ces tirailleurs ont exilé Serigne Touba. Et bien d’autres résistants. Il a insisté qu’il existe bien une différence entre eux et les résistants. « Plus grave Diomaye dit qu’ils restent dignes. C’est faux car il ne s’agit pas de créer des héros. Une même bouche qui peut te rendre hommage et la même qui te libère. »
Sur le cas Lat Diop, cet ancien Directeur de la Lonase puis nommé Ministre des Sports sous le régime de Macky. Moustapha Diakhaté a donné de ses nouvelles. « Il reste digne mais il faut que ses proches, ses militants et sa famille se lèvent pour qu’on le libère. Il est anormal qu’il reste en prison. Et ce qui est sûr c’est qu’il ne sait pas encore ce pourquoi il est poursuivi », a-t-il affirmé. Ce face à face avec les journalistes a été une occasion pour l’ancien député d’aborder la question du prix de l’arachide. Il a dénoncé cette approche du régime car, fait-il savoir : « les paysans doivent eux-mêmes fixer le prix de l’arachide.
Depuis 1960 au nom de quoi fixer le prix du kg d’arachide est fixé par le gouvernement ! Je demande aux cultivateurs de demander la dissolution du comité chargé de fixer le prix. S’agissant des conducteurs de Jakarta, avec le projet d’immatriculation, l’ancien député a ri sous cap avant de laisser entendre que « l’Etat veut légaliser le transport des personnes par des Jakarta. Au lieu de penser au Brt Kolda, Kaolack etc. mais pas aux Jakarta. »
MOMAR CISSE