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Journées CIGASS : La génomique au coeur de la surveillance sanitaire

Le Centre International de Recherche et de Formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS) a organisé ce mercredi 26 juin 2024 un Symposium sur le thème : “Utilisation des Outils Génomiques et Bio-informatiques dans la Surveillance Sanitaire”.

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Cette activité a été organisée en collaboration avec le département de Santé Publique de l’Université de Harvard et l’Université de Californie, ponctuée par les sous thèmes ‘’Maladies infectieuses et génomique’’ et ‘’Bio-informatique’’.

L’objectif de cette journée scientifique qui a réuni enseignants, chercheurs, étudiants (en master, doctorants), pharmaciens, médecins, biologistes, bio-informaticiens, entomologistes, avait entre autres objectifs de fournir une plateforme d’échanges et de discussions scientifiques, de présenter des recherches innovantes et des avancées récentes, ainsi que de récompenser les meilleures contributions scientifiques.

A ce propos, les 3 conférenciers à savoir, le professeur Daouda Ndiaye du Sénégal, professeure Sarah Volkman des USA et le Docteur Andres J. Aranda Diaz des USA ont eu à introduire le thème de la journée. Il est ressorti des travaux et présentations que la génomique est un outil qui permet de faire une détection à temps réel des pathologies infectieuses qui décèlent les agents responsables, notamment les parasites, les virus, les bactéries, les champignons entre autres, mais il permet aussi de proposer une intervention efficace.

Cette journée scientifique a révélé que pour connaitre l’efficacité du traitement et voir s’il n’y a aucune résistance, la science nous montre que l’outil génomique permet de surveiller l’impact, la rapidité et la fiabilité des résultats. Cela prouve que c’est un outil de surveillance à temps réel et de prise de décision rapide et efficace dans la prévention.

En effet, cet outil permet d’aider dans la surveillance sanitaire, mais également dans l’action sanitaire par une bonne approche thérapeutique, une bonne approche de diagnostic, mais également, une bonne approche préventive. Que ça soit pour les pathogènes ou pour leur environnement, c’est-à-dire, les vecteurs.

La plupart des études qui ont été présentées lors de cette journée scientifique, sous couvert de l’IRESSEF, de l’Institut Pasteur, de l’ISRA ou bien du CIGASS ont été réalisées à partir de plateformes bien sénégalaises. Et ce, par de jeunes sénégalais notamment des filles qui ont fait ce travail avec une certaine aisance. Cela valorise encore une fois la bienveillance de la jeunesse dans la recherche et cela est à saluer.

C’est pour dire que le Sénégal est devenu une sorte de laboratoire de recherche et d’intervention pour l’Afrique et le monde. C’est un pays bien outillé qui regorge de compétences pour faire face aux défis sanitaires. A ce sujet, il est important, de toujours accès nos décisions sur les évidences scientifiques parce que cela met le pays à l’abri, quelles que soient les pandémies ou les pathologies qui se présentent, le Sénégal pourra faire face, mais également aider ses voisins de la sous-région qui n’ont pas les mêmes dispositions de prévention, de diagnostic et de riposte.

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Il faut retenir que 14 abstracts sur 37 soumissions avaient été retenus et présentés lors de cette journée scientifique. Chacun des soumissionnaires retenus devait faire une communication portant sur un résumé de 300 mots maximum en rapport avec les axes thématiques retenus devant un jury.

Après délibération, le jury a retenu, à la première place des travaux scientifiques, la présentation du candidat numéro 14, Seyni Ndiaye d’IRESSEF qui a fait une communication sur ‘’La mise en place d’un système de surveillance en temps réel des arbovirus en Afrique de l’ouest : Apport du séquençage du génome complet dans la compréhension de leur réémergence’’.

A la première place ex-aequo, dans le cadre de la recherche de financement, le travail de Mlle Khadyja Sy (candidat numéro 10) du CIGASS avec sa présentation portant sur la ‘’Caractérisation moléculaire des arbovirus à potentiel épidémique au Sénégal’’ a été retenu, ainsi que celui de Mlle Aida Boye Fall (candidat numéro 9) du département de biotechnologies végétales et microbiennes de l’UCAD qui a présenté sur ‘’Évaluation des dangers liés aux OGM/comparaison des technologies CRISPER CAS9 et la stratégie des Si ARN dans la fabrication de nouvelles variétés en agriculture/comparaison de la variété nouvelle avec le matériel de base’’.

Tous les candidats ont reçu des attestations et des cadeaux (même ceux qui sont hors du Sénégal et qui ont présenté en ligne) des responsables du CIGASS qui s’engage à organiser des séminaires tout au long de l’année et ceux qui auront les 2 ou 3 meilleures communications recevront une bourse pour le financement (entièrement ou en partie) de leur projet de thèse ou de master et éventuellement de bénéficier d’un voyage d’étude à l’étranger au cours d’un congrès international pour les projets qui auront un impact réel dans la surveillance sanitaire.

Les porteurs de projet qui ont déjà eu un financement pourront soumettre leur abstract pour une communication libre lors de ces séminaires, mais ils ne pourront pas bénéficier de financement du CIGASS.

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