Fidèle et loyal envers Mouhamed Boun Abdallah Dionne, Mounirou Sy a abordé des questions relatives à l’état de santé de son mentor. Au cours de l’émission du « Grand Oral » sur Rewmi Tv, il a insisté sur la jonction des programmes des différents candidats, d’appliquer la loi et d’éviter les compromissions.
L’élection présidentielle a bien réservé des surprises à plusieurs candidat. Certains qui espéraient succéder à Macky n’ont pu dépasser la barre des 2%. C’est le cas de Boun Dionne. Son directeur de campagne me Pr Mounirou Sy qui analysait les résultats a d’abord mi en avant sa maladie qui les a surpris lors du parcours. « Il va mieux car il est en France après avoir été consulté au Sénégal. Il y a une amélioration de sa santé et qu’il se rétablisse vite. Mais la maladie avait fini par le terrier bien qu’il y avait des craintes. Alors état un battait il a décide d’aller jusqu’au bout. Il a vu était Premier ministre il avait un programme d’exécution rapide.
Mais des gens de mauvaise foi ont dit du n’importe quoi malgré les démentis . Nous souhaitons des prières a la place des rumeurs» a dénoncé Mounirou Sy. S’agissant de la présidentielle considérée comme un référendum ce dernier a répondu par l’affirmative. Ce qui abouti à l’élection d’un jeune pour le changement. « Le constat est Le même. Des parents se sont iinvesti mais au finish pas d’emploi après la formation. Donc le système est indexé. Et les parents aussi se sont joints à cette « sanction » dit-il.
A ce titre, Diomaye est élu avec à ses côtés Ousmane Sonko. Deux personnalités qui incarnent un projet. Selon l’invité ils ont été ensemble et qu’on les laisse gérer. Pourquoi mettre en avant une dualité. Les sénégalais sont pressés mais pourquoi. ? Je suis pour un duo et non un duel. Diomaye a l’obligation de se faire épauler par Ousmane Sonko » renchérit-il. Il a invité les gens à ne pas cultiver le divorce entre lui et Sonko. Mounirou Sy bien qu’étant contre la transhumance craint le syndrome Wade. Selon lui, il faut un bon profil bien que l’exercice soit difficile dans le choix des hommes pour asseoir une bonne politique.
Jonction des différents programmes des différents candidats
Il a insisté sur le fait qu’il faut une jonction des programmes des différents candidats pour créer les conditions due activités économique sociale afin que le pays soit dans une certaine équilibre. Une approche jugée importante selon l’invité. « Il y a l’exemple de la monnaie aussi soulevée lors de la campagne. Notre candidat Boun Dionne en a montré les tares. Il s’agit de préparer la sortie dans la zone Cfa. C’est aussi la politique de la réconciliation nationale. De même que la réforme judiciaire. L’exemple de la garde à vue qui est automatique. Il faut des reformes avec des sanctions supplétives pour éviter le surpeuplement carcéral. C’est le cas aussi pour le foncier et réfléchir sur la sociologie de la sanction pénale » a révélé dernier.
Au chapitre des réformes judiciaires Mounirou propose « une stabilisation » au point de miser sur l’extraction de la politique du conseil supérieur de la magistrature dont le retrait du Président de la république et de la Garde des Sceaux. « Pour que le justice retrouve son lustre dentant il faut que les magistrats soient interdits d’accéder a la vie politique. On a eu des exemple sois le régime sortant. C’est le cas pour les autorités administratives pour éviter de fléchir sur certaines décisions », a invité notre interlocuteur.
Mounirou Sy lui propose une concertation technique comme ce fût le cas avec le dialogue national qui n’a pas eu l’impact attendu. « Une concertation est plus impactant. C’est le cas d’ailleurs de discuter des contrats. Il faut aller vers le sens du développement » a-t-il exhorté.
A la question de savoir s’il existe des choses à améliorer le constitutionnaliste à rassuré que la question du mandat est réglés et validée. Par contre, les lois d’application posent problème. C’este cas du code électoral. « Les textes ne sont pas bons. Car toute la campagne électorale s’est déroulée dans l’illégalité en violant la disposition constitutionnelle. La normalité ne devait pas susciter le facteur de l’illégalité. Il fallait aller à l’assemblée et régler cette question. C’est le cas aussi du parrainage car le futur Président est choisi par tirage au sort. Il y a la rupture d’égalité aussi » a listé Mounirou Sy en évitant l’interdiction des coalitions. Selon lui, cette notion doit être extraite de la constitution. « Pour la question de la double nationalité, je propose que celui qui est élu avant de prêter serment retire sa double nationalité. C’est plus cohérent. C’est le président de la république et non le candidat. Ce sera une manière de montrer qu’il est exclusivement de nationalité sénégalaise », a analysé Mr Sy.
Nomination tous azimuts de Macky : Un manque de courtoisie
Le point relatif aux nominations tous azimuts par Macky Sall a été abordé par Mounirou Sy. Celle de Malal Talla alias « Fou malade » comme membre du Conseil économie sociale et environnementale (Cese). Ce qui a fait couler beaucoup d’encre. A l’en croire cela intervient à quelques jours de son départ. « Des nominations légales. Il n’y a aucun texte qui dit qua partir de telle date de son mandat il ne peut plus nommer. Non cela n’existe pas en droit. Il y a l’élégance républicaine et la courtoisie managériale.
A ce titre, il est interdit six mois avant l’élection il est interdit d’engager l’état à de grosses dépenses, de gros engagements. Dans un contexte économique tendu nombreux sont ceux qui fondent un espoir en Diomaye. Selon l’invité ils ont mesuré l’ampleur de la charge. « J’ai espoir qu’ils ont mesuré ce qui les attendent. Il faut tout revoir en luttant contre l’indiscipline, l’anarchie et le je m’en foutisme. Il faut des valeurs et appliquer la loi et éviter les compromissions », a-t-il souligné.