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The opponent Ousmane Sonko, mayor of Ziguinchor, speaks during a rally of the Senegalese opposition at the Place de l'Obelisque in Dakar, on June 8, 2022. - Senegal's main opposition leader Ousmane Sonko said on June 7, 2022 he was determined to defy a possible ban on demonstrations on June 8, 2022 with his supporters against the rejection of his list for the upcoming legislative elections. (Photo by SEYLLOU / AFP)

Investiture de Sonko: Les militants se préparent, le Gouverneur de Dakar dit « non »

Les militants de Pastef remuent une colère noire. Décidés à investir Ousmane Sonko ce 15 juillet, le Gouverneur de Dakar leur a opposé un veto. Dès lors, Pastef est dans des moments troubles. Avec des ténors du parti en prison, il risque de se retrouver dans une situation de candidat par défaut.

Ousmane Sonko sera investi ce 15 juillet par les membres de son parti. Ces derniers tiennent à ce qu’il soit candidat en 2024. Malgré ses déboires judiciaires, Sonko reste « bloqué » chez lui. Pour l’analyste politique Mamadou Sy Albert, le Pastef est sur le pied de guerre. « Il le fait à dessein en s’adressant ainsi, aux citoyens », a-t-il dit. Récemment le Mouvement des domou daara patriotes (Modap) avait déclaré que le 15 juillet prochain serait l’investiture d’Ousmane Sonko. Des militants ont décidé de l’investir afin qu’il soit élu prochain président du pays en 2024. A la question de savoir dans quelles conditions sa candidature sera maintenue ? Une confrontation ou le dialogue ?

L’analyste Mamadou Sy Albert répond en ces termes : « ils se battent car c’est un terrain politique. Si le Pastef réussit à faire participer son leader à la présidentielle, ce sera un coup, mais si tel n’est le cas, il faudra changer de stratégie. Soit avoir un autre candidat ou revoir leur position. » Mais le Pastef vit des moments difficiles du fait que nombre des ténors sont en prison. A en croire l’analyste, il existe au sein de Pastef d’autres figures. « Il y a une alliance dynamique et si jamais, il est contraint d’avoir un candidat, il peut trouver une personne qui va porter ce projet. Le spectre du candidat par défaut est là mais le schéma le plus naturel est que le prochain président sorte des flancs du Pastef ou de la majorité sortante. Les Sénégalais vont choisir la rupture ou la continuité. Si c’est le contraire, une 3e force n’émerge pas pour le moment de l’opposition », analyse-t-il.

Le Gouverneur de Dakar dit « non » et donne les raisons

Des demandes ont été déposées auprès des autorités en vue de la tenue de cette activité. Répondant à cette requête, le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall a opposé un niet. « Ces projets de rassemblements font suite à une déclaration du leader de ce parti, largement relayée par la presse, promettant entre autres, « d’installer le chaos dans le pays. De plus, des appels diffusés à travers les réseaux sociaux, invitent les sympathisants de cette formation politique à investir d’ores et déjà les grands marchés de Dakar et les principaux axes et lieux habituels de rassemblement », lit-on dans le communiqué signé par le Gouverneur Al Hassan Sall. Ce dernier justifie cette décision par le fait que « ces manifestations constituent une réelle menace de trouble à l’ordre public. »

Le gouverneur de Dakar entend ainsi faire perdurer cette accalmie notée depuis les derniers événements de juin. « Fidèles à leur posture d’anticipation et de veille, les autorités administratives concernées, ont, conformément à la loi, interdit les rassemblements en question ainsi que ceux prévus par les entités adverses, et, instruit les Forces de Défense et de Sécurité à prendre les dispositions nécessaires pour maintenir l’ordre, et préserver la paix et la quiétude »,


En outre, rappelle le gouverneur, en répondant à un appel à manifester du même responsable politique au début du mois de juin 2023, des individus s’étaient attaqués à des biens publics et privés, des commerces et autres installations dont le seul tort des propriétaires, était de chercher à gagner leur vie à la sueur de leur front à travers les investissements consentis. Aujourd’hui que le calme est revenu, des indices font croire que ces rassemblements constituent de réels risques de troubles à l’ordre public; ce d’autant plus que des acteurs de camp opposé ont également introduit des déclarations de rassemblements par endroits. »

MOMAR CISSE

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