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Recul des droits humains du Sénégal: Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) regrette
Recul des droits humains du Sénégal: Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) regrette

INDEMNISATION DES VICTIMES DES VIOLENCES POLITIQUES 2021/2024: Seydi Gassama pour la mise en place d’un processus inclusif, transparent et équitable

Selon Seydi Gassama, le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal, l’Etat du Sénégal, qui compte indemniser certaines victimes, doit, au préalable, éviter que cette volonté ne soit entachée d’aucune controverse. Pour y arriver, le droit de l’hommiste évoque un processus inclusif, transparent et équitable, loin de toute contestation.

L’indemnisation des victimes de violences politiques perpétrées au Sénégal entre février 2021 et mars 2024 soulève beaucoup d’interrogations. Depuis que le Gouvernement a annoncé avoir dégagé unr enveloppe de 5 milliards de FCFA, la polémique s’est installée. Certains sont allés même jusqu’à demander que toute lumière soit faite sur la manière dont cette enveloppe va être distribuée. Dans ce cadre, Seydi Gassama, à travers le réseau social X, pense que « l’Etat doit tout mettre en œuvre pour que sa volonté d’indemniser au plus vite les victimes ne soit entachée de controverses et de contestations ». Et d’ajouter : « L’État doit travailler avec les associations des victimes des violences politiques de 2021-2024, les avocats et les organisations de la société civile qui les soutenaient pour mettre en place un processus d’indemnisation inclusif, transparent et équitable ». Pour rappel, lors de l’examen de la loi de finances rectificative à l’Assemblée nationale, Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget, avait annoncé le recensement effectif de mille huit cent soixante quinze (1875) victimes des manifestations politiques. Le Gouvernement avait même annoncé une enveloppe de cinq (05) milliards de FCFA à octroyer aux victimes et ex-détenus. Au-delà, il s’est agi aussi d’autres chiffres avancés concernant toujours cette indemnisation, en l’occurrence, les cent vingt (120) millions de FCFA alloués « spécifiquement » aux ex-détenus membres de PASTEF. Ce montant a d’ailleurs suscité beaucoup d’indignations, notamment par la voix de Bassirou Diagne Bitèye qui intervenait ce week-end sur les ondes de la radio RFM. Le membre du collectif des ex-détenus de PASTEF s’était insurgé contre l’absence de transparence et d’informations claires concernant la répartition des 120 millions de FCFA en question. Selon lui, plusieurs personnes ont été informées de l’existence de ces fonds, mais certains ont reçu des aides, tandis que d’autres, qui sont dans une situation similaire, n’ont rien obtenu. « Nous avons vu que des ex-détenus gravement blessés n’ont pas reçu cette somme, alors que d’autres, après avoir été identifiés par la plateforme, ont reçu une aide pour leurs soins », avait-il dénoncé à l’antenne. En somme, il est clair que la tâche d’indemnisation ne sera pas facile eu égard non seulement à l’identification des victimes, mais aussi à la répartition de l’argent.


Mamadou Sow

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