A suivre les jeux de massacre politique, sociale, religieux dans notre pays, – puisqu’il faut bien les appeler ainsi,- on se croirait revenu à l’époque du Far-West américain.
Une époque de la ruée vers l’or en Californie où la violence physique régnait en maitre.
Si chez nous au Sénégal la violence physique n’est encore que sporadique, force est de comprendre qu’elle est en train de germer dans nos veines et, par conséquent de prendre un nouveau virage.
Le pouvoir, tout pour le pouvoir ! Tel semble être la devise de tous les apprentis sorciers qui s’agitent telles des fauves, des fourmis rampantes, ne voyant pas plus loin que le bout de leurs intérêt égoïste.
Mais bon sang, n’avons-nous pas assez de vertu, assez de consistance culturelle, d’héritage immatériel à relire, à réinterroger et/ou à réinterpréter pour asseoir dans la conscience de chaque sénégalais d’être le meilleur parmi les meilleurs ?
Que faisons-nous de notre passé qui nous invite à thématiser, réfléchir, conceptualiser les faits et grands évènements du passé en rapport avec notre présent pour nous projeter résolument et harmonieusement dans le futur ?
Les mauvaises langues, les invectives, les élucidations politiques surtout n’ont jamais fait de grand peuple ; cela il faut que l’autorité le sache.
Le génie politique consiste avant tout à avoir une lecture correcte, présente et un avenir de notre humanité afin d’affronter avec succès tous les obstacles qui se dresseront sur notre chemin.
Sous ce rapport, la vertu politique est un élément essentiel chez tout peuple qui se destine à un brillant avenir.
Retroussons-nous donc les manches et soyons humbles ; il nous faut nous reprendre pour le présent mais surtout pour l’avenir parce que nous sommes à la croisée des chemins.