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Les inondations constituent un vrai casse-tête pour les populations des zones inondées. Dans quelques quartiers de la banlieue les populations sont sur le qui-vive et interpellent les autorités en vue de faire face aux inondations.
Cette année l’on annonce autant d’eau dans le cadre de l’hivernage. D’ailleurs il est prévu un conseil interministériel consacré à la prévention et à la gestion pour l’hivernage 2023. Mais sur le terrain, les choses sont au rabais et quelques pochent tentent vaille que vaille de résister. Les zones inondables perdent le sommeil bien que le ministère en charge de la question se penche sur le projet « Wadial nawet ». Au niveau de Keur Massar, localité où les populations restent éprouvées par les inondations, les lenteurs sont notées dans l’exécution des travaux de drainage des eaux. Dans le marigot de Mbao les travaux aussi car il sert d’exécutoire. Sur place, et les populations exigent une accélération la finition des travaux. Selon ces dernières, avec cette annonce de l’Anacim il faut s’attendre à avoir autant d’eau. Dans les quartiers de Boun1, Médinatoul Mounawara, Darou Misset, c’est l’as. A Keur Aladji Pathé, même son de cloche. Les populations exigent que le bassin doit être érigé. Mais le projet bute sur les occupants ses alentours et des impasses. A la cité Castor, les populations risquent encore de souffrir cette année si les stations de drainages et le dispositif de pompage ne sont pas effectifs.
Dans la commune de Jaxaay même cas de figure avec un système de pompage aussi lent. Dans la commune de Thiaroye, le projet Upis 2 a libéré des quartiers certes mais dans la commune de Diamagueune Sicap Mbao, les travaux du Ter ont perturbé les travaux et de récupération des eaux de ruissellement de pluies avec comme exécutoire à Yeumbeul Sud. Les travaux de la route Mame Diarra ont démarré mais les quartiers Abdou Ndiaye, Médina Fass attendent d’être rattachés au Canal.
Dans la commune de Mbao les travaux de rattachement des ponts sont en passe d’être terminés mais le problème du profilage du marigot de mbao reste de taille. Dans la commune de Sangalkam c’est le cas à Darou Thioub. Les habitants interpellent les autorités. A la cité Sapco ce sont près d’une trentaine de maisons abandonnées. Des pères de famille et des malades qui peinaient et être évacués. A moins de deux mois des pluies, les habitants restent encore sur leur faim. Pour Alioune Diop le président du Collectif, tout avait été entamé mais « nous sommes au regret de constater qu’aucune action n’a été entreprise sur le terrain et malgré les directives. La situation a à quelques mois de l’hivernage a car aucun travaux n’a été débuté », dit-il.
C’est le cas à Darou Thioub car sur 73 familles 34 étaient logées dans une école élémentaire. Les familles étalent leurs craintes selon Abdou Sène. « On a des réunions avec les autorités mais cette année il y aura beaucoup d’eau et nous sommes aux aguets et on sera là avec des pompes », regrette-t-il. Dans cette localité les nappes sont presque plaine, et les populations restent sous cette hantise. « Nous sommes inquiets et il faut que les autorités prennent les devants et il faut des solutions », arguent les populations. Cette réunion prévue aujourd’hui devrait être un cadre pour les différents acteurs en vue de trouver des solutions.
MOMAR CISSE
