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Indice de fragilité politique : Le spectre Février 2024
Indice de fragilité politique : Le spectre Février 2024

HIER IGNORÉE, AUJOURD’HUI CONVOITÉE PAR LE G7, LES BFICS +, …ET ADMISE AU G20. COMMENT L’AFRIQUE PEUT-T-ELLE TIRER PARTI DE CET INTERET MONDIAL ?

L’Afrique des ressources naturelles. … Bien que les terres n’aient pas encore déployer tout le potentiel, c’est probablement le sous-sol africain qui regorge de plus de richesses. L’Afrique possède à elle seule plus de 60 types de minerais différents, totalisant ainsi un tiers des réserves minérales mondiales, tous minerais confondus. A titre d’exemple, elle est dotée de 90% des réserves de platinoïdes ; 80% de coltan ; 60% de cobalt ; 70% du tantale, 46 % des réserves de diamant ; 40% des réserves aurifères et 10% des réserves pétrolières… Les matières premières sont la base même du développement de notre société : elles constituent le socle de notre consommation alimentaire, industrielle et énergétique et sont donc indispensables et stratégiques pour la survie de notre mode de vie. Ce qui explique la raison pour laquelle depuis toujours elles sont au cœur de la machine politique et des relations internationales, soit en tant qu’instrument de contrôle ou de domination. International Institut for Sustainable Development (IISD)Isabelle Ramdoo, 2019.

Quand l’Afrique est au bord du suicide. L’Afrique traverse une phase très difficile. Après des décennies d’espoir dans la démocratie, l’établissement de la règle de droit, la paix, la prise de conscience de l’importance de l’unité continentale, et la réduction de la pauvreté, voici que se mettent en place tous les éléments de décennies catastrophiques : Dans de trop nombreux pays du continent, tous si différents, les principes de la démocratie sont critiqués, comme étant un apport honni de la colonisation européenne, fournissant ainsi un support idéologique à tous les apprentis dictateurs, pour l’essentiel militaires et putschistes, qui surfent sur l’exaspération des peuples.

Pourtant, l’Histoire a montré que, partout, en particulier en Russie et en Chine, qui tentent de prendre pied sur le continent africain, les régimes totalitaires sont moins efficaces, plus corrompus, plus injustes, que les régimes démocratiques. Je parle ici des vrais régimes démocratiques ; pas ceux qui n’en ont que les apparences et qui, comme dans tant de pays, africains ou non, ne sont que des couvertures d’une dictature personnelle comme au Congo-Brazzaville ou au Rwanda, ou dynastique comme au Gabon.  Jacques ATALLI, Août 2023.

L’AFRIQUE AU COEUR D’UNE REDISTRIBUTION DES CARTES ENTRE ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES ET NOUVELLES PUISSANCES ÉMERGENTES

La croissance économique mesurée par le PIB a connu un ralentissement dans de nombreux pays développés, à partir des années 2000, notamment après la bulle Internet et la crise financière de 2008. En 2008, alors même que la crise économique frappait, le PIB augmentait de 5,6 % dans les pays en développement, mais de seulement 0,5 % dans les pays développés de l’OCDE.  Ainsi, les chiffres en témoignent : alors que les pays de l’OCDE représentaient 62 % de l’économie mondiale en 1990, on prévoit que leur part tombera à 43 % d’ici à 2030, les 57 % restants revenant aux pays émergents et en développement.

Le déclin de la croissance dans les pays développés a eu un impact sur l’économie mondiale, car ces pays jouent traditionnellement un rôle moteur dans la demande globale et l’innovation. L’émergence des pays tels que la Chine et l’Inde a contribué à atténuer en partie l’impact de ce ralentissement, car ces économies ont continué de croître rapidement et de stimuler la demande mondiale.

La Chine et l’Inde, en particulier, ont enregistré des taux de croissance impressionnants de leur PIB. Cette croissance a été en grande partie alimentée par l’industrialisation, l’urbanisation, l’investissement étranger et la demande intérieure. En raison de leur taille économique et de leur croissance rapide, ces pays, regroupés au sein des BRICS+ ont gagné en influence sur la scène économique mondiale. Ils cherchent désormais à jouer un rôle plus important dans les relations multilatérales mondiales, dominées jusqu’alors par les pays démocratiques et industrialisés de l’Occidents.

Aussi, l’Afrique est-elle devenue un enjeu économique, politique et géostratégique majeur pour les BRICS + et les pays Occidentaux en raison de ses ressources naturelles abondantes et de son marché intérieur en expansion. L’intérêt croissant pour l’Afrique a entraîné une concurrence entre les BRICS + et les pays occidentaux pour accéder aux ressources et aux marchés. Cette concurrence peut avoir des impacts positifs en encourageant le développement économique en Afrique, mais elle peut aussi soulever des questions sur la transparence, la durabilité et les implications sociales des investissements.

UN MARCHE DE RESSOURCES NATURELLES POUR LES ECONOMIES EMERGENTES

Qu’ils soient nouveaux ou traditionnels les partenaires des pays africains viennent en premier lieu s’assurer une source d’approvisionnement en hydrocarbure alternative au Moyen‐Orient. Cet approvisionnement est vital pour les économies en croissance des pays émergents, et en particulier pour la Chine et l’Inde qui n’ont, contrairement aux États‐Unis, pas de ressources propres. Cette situation s’explique par la faiblesse de leur production nationale qui les rend particulièrement dépendants de leurs importations de minerais. Ainsi les pays africains assurent 98 % de la consommation chinoise de cobalt, 97 % de chrome, 94 % de platine, 84 % de cuivre, 78 % de manganèse.

UN IMMENSE MARCHE INTERIEUR DE PLUS DE 2,5 MILLIARDS DE CONSOMMATEURS EN 2050

L’Afrique est en train de devenir un immense marché intérieur en raison de sa croissance démographique rapide. On estime que la population de l’Afrique atteindra plus de 2,5 milliards de personnes d’ici à 2050, ce qui en fera l’une des régions les plus peuplées du monde. Cette augmentation de la population africaine présente des opportunités économiques considérables pour les entreprises et les investisseurs du monde entier. La croissance de la population en Afrique devrait s’accompagner d’une expansion de la classe moyenne. De plus en plus de personnes accèdent à un niveau de vie supérieur, ce qui stimule la demande de biens de consommation, d’éducation, de santé, de logement et d’autres produits et services. Les secteurs de la technologie, des télécommunications, de la distribution, de l’agroalimentaire, de l’énergie et de l’industrie financière, entre autres, sont particulièrement attractifs pour les investisseurs en raison de la demande croissante en biens et services dans ces domaines.

L’attrait de l’Afrique en tant que marché intérieur en croissance attire la concurrence internationale. Les entreprises des BRICS +, des pays occidentaux et d’autres régions cherchent à établir leur présence en Afrique pour saisir ces opportunités.


L’Afrique devrait jouer un rôle de plus en plus important sur la scène économique mondiale en tant que marché intérieur majeur grâce à sa population en croissance rapide. Les investissements et les activités commerciales sur le continent africain sont appelés à augmenter dans les décennies à venir, ce qui devrait contribuer à façonner l’économie mondiale.

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