La Maison Blanche a appelé à déployer rapidement une force internationale en Haïti après l’assassinat jeudi d’un couple de missionnaires américains de Missions in Haiti par des membres de gangs. Le directeur de l’organisation a lui aussi été abattu lors de cette attaque.
Trois personnes, dont un couple de missionnaires américains, ont été tuées dans une attaque de gangs en Haïti. Le pays reste ravagé par la violence des bandes armées et attend toujours le déploiement d’une force internationale d’appui à sa police. « Davy, Natalie et Jude ont été abattus » jeudi soir par des gangs, a annoncé vendredi 24 mai leur organisation, Missions in Haiti, sur Facebook. « Nous sommes tous accablés de chagrin. »
La troisième victime a été identifiée par plusieurs médias comme étant Jude Montis, un directeur de l’organisation. »Les bandits sont entrés dans la maison, l’ont pillée avant d’assassiner les missionnaires », a déclaré un porte-parole de la police. « La police judiciaire s’est rendue sur les lieux, accompagnée d’un juge de paix. Une enquête est ouverte », a-t-il ajouté.
Dans une publication antérieure de quelques heures, Missions in Haiti avait tiré la sonnette d’alarme, affirmant que les victimes avaient été attaquées par deux gangs.Le premier « trois véhicules pleins d’hommes » avait emmené Davy Lloyd à l’intérieur d’une maison et l’avait « ligoté et battu » avant de s’emparer des véhicules de l’organisation et d’autres biens, puis de partir, selon Missions in Haiti. Un autre gang était arrivé et après une période de confusion, toujours selon l’organisation, les hommes armés avaient tiré sur la maison.
Washington appelle à déployer rapidement une force internationale
Après l’annonce de la mort des missionnaires, la Maison Blanche a appelé à déployer rapidement une force internationale en Haïti. « La situation sécuritaire en Haïti ne peut pas attendre », a jugé un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de l’exécutif américain, en ajoutant : « Nos pensées vont aux familles des personnes tuées. »
L’ONU a de son côté affirmé que ces décès étaient une preuve de « la violence qui n’épargne personne en Haïti ».