Malick Gakou annonce la reprise de la tournée nationale du Grand Parti suspendue depuis mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19.
Le leader du Grand parti sort de son hibernation. El Hadji Malick Gakou sera en tournée à l’intérieur du pays. Il reprend ainsi ses tournées suspendues à cause de la crise sanitaire. Une délégation du GP conduite par son Malick Gakou lui-même séjournera du mercredi 2 au lundi 7 juin 2021 dans les régions de Saint Louis, Matam, notamment à Ranérou, Tambacounda, précisément dans le département de Bakel. Le Grand parti se rendra également à Louga et dans le département de Linguère. Du lundi 14 au lundi 22 Juin 2021, la délégation sera dans les régions de Kaolack, Kaffrine, Kolda, Tambacounda, Sédhiou et Kédougou.
Le Bureau Politique du Grand Parti qui s’est réuni, hier mercredi 26 s’est prononcé également sur l’absence de consensus autour du dialogue politique. Le parti déplore le dilatoire dans l’application des points de consensus du dialogue politique entraînant un flou total sur, entre autres, le mode de scrutin, le parrainage, la caution. LE GP dénonce les divergences manifestes entre le pouvoir et l’opposition sur les résultats de l’audit du fichier électoral et l’empressement du pouvoir à fixer de manière unilatérale la date des élections locales ;
Quid du découpage administratif ? Le Grand Parti déplore le « saucissonnage » des collectivités territoriales de la région de Dakar sans concertation préalable avec les acteurs concernés du dialogue.
Le Bureau Politique en appelle à la responsabilité du Président Macky Sall et de son gouvernement pour le respect des points de consensus sur lesquels il s’était engagé à appliquer sans rien y changer.
Pour les élections locales, le GP demande à son président à œuvrer inlassablement pour l’unification de toutes les forces vives de la Nation (Partis politiques de l’opposition et mouvements citoyens) pour la mise en place d’une Grande Coalition des Forces Patriotiques pour un triomphe éclatant aux prochaines élections locales.
Le GP dénonce également avec la dernière énergie l’achat d’un avion présidentiel qu’il juge « non prioritaire » face à l’étendue des enjeux sociaux engendrés par la crise et l’accélération de notre ratio Dette/PIB qui constituent des menaces sérieuses pour une croissance inclusive
BA