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Grand Oral! Déclaration de Politique Générale de SONKO, Relations entre l’Exécutif et le législatif : Babacar Gaye redoute une crise comme en 62

L’ancien député Babacar Gaye digère mal le fait qu’Ousmane Sonko  « ait refusé » de faire sa Dgp devant les députés. Selon l’invité de l’émission le Grand oral sur Rewmi Tv,  le Pm fait fausse route. Il a laissé entendre que Diomaye devrait parler à son Pm. 

Invité dans l’émission le Grand oral l’ancien parlementaire Babacar  Gaye a épluché les questions de  l’heure dont la Dgp (Déclaration de politique générale) sachant que Sonko  est acculé de toute part. A l’en croire, c’est un faux alibi qui est faux en lui-même car ce n’est pas le règlement intérieur qui est déterminant pour l’organisation de la Dgp.  «  Il y a une loi organique  qui a eu l’onction du Conseil Constitutionnel qui  est saisi par le Président  concernant l’assemblée. Il y a un document officielle portant règlement intérieur de l’assemblée nationale  c’est la loi de 2022 modifiée. Si on s’en réfère à cette loi le Premier ministre a l’obligation de déférer à l’assemblée nationale et avoir un respect pour l’ordre constitutionnel . Un règlement intérieur n’est pas pour le Pm ou pour gouvernement mais pour les députés qui de manière autonome organisent le fonctionnement de leur institution », a expliqué Babacar Gaye. Selon lui il n’y a aucun rapport entre le règlement intérieur de l’assemblée et l’obligation constitutionnelle du Pm d’y aller faire son GPG. Dans une lettre adressée à Guy Marius,  il ne compte pas y aller et n’exclut pas de tenir sa DPG dans la rue. L’invite parle de  « théâtralisation » de la vie politique. 

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Il estime que c’est une manière de se dérober de ses obligations en rappelant que nous ne sommes pas dans un régime populaire encore moins une démocratie à l’athénienne. Il ne s’agit pas daller dans l’Agora pour parler au peuple «  Penser à cela c’est fuir le débat qui se passe à l’assemblée. Il n’y apas un autre lieu où va se tenir un débat sur l’orientation budgétaire autre que l’assemblée. Il peut avoir des jeunes et des journalistes qui peuvent l’accompagner pour cela mais ce sera au mépris des institutions. A-t-il le droit, je pense que non ! », dit-il.

Des acteurs politiques membres de l’opposition  ont aussi pris leur plume pour se pencher sur la question d’autres ont interpelé le Pm  à travers une lettre écrite. Pour  Babacar Gaye, le règlement intérieur  ne va pas changer malgré les interpellations des une et des autres car l’assemblée a la l’attitude pour extirper du règlement intérieur, toute disposition quelle juge inutile pour son bon fonctionnement. En enlevant les dispositions sur la manière d’organiser la Dgp et les procédures sur les motions  de censure c’est juste un allègement du texte législative.  « C’est une redondance que de rappeler les articles 86 et 87 de la constitution car l’assemblée nationale peut  s’organisait tant qu’elle le souhaite en interne sans que personne  n’ait un un mot à dire. Ici il s’agit de l’assemblée. Ces anciens parlementaires doivent présenter le vrai et le faux règlement intérieur. Il y en a pas. Il n’existe qu’un seul document. On a  juste enlever la parti sur la DGP et la motion de censure et des dispositions pour le contrôle à l’exécution des politiques publiques. Il n’y pas de quoi fouetter un chat var ces dispositions existent dans la Constitution » a rappelé M. Gaye.

Pour ce dernier,  le choix incombe aux députés pour apporter des changements. Et on ne peut  pas se cacher derrière des dispositions pour se dérober. «  La classe politique a une responsabilité. Il faut respecter les institutions de la république car il y a une manière d’organiser le débat à l’assemblée mais pas sur une injonction de l’exécutif. Sonko ne comprend pas mais c’est dommage. Il a une double  responsabilité devant l’assemblée (qui peut le d’émettre à tout moment) et devant le Président de la république. Mais il y a pas le feu car depuis son installation et puis nommé Pm.  Depuis l’accession de Diomaye, je n’ai jamais entendu la majorité parlementaire se braquer et présenter un visage qui n’est pas celui de  la collaboration. Il faut poursuivre dans cette nature et la crise de 62 ne doit pas avoir lieu. Je  l’ai rappelé en disant « gare au dérives » » a insisté l’invité.

Il a dénoncé le fait que le gouvernement  à travers son Pm insiste à fouler au pieds les prérogatives de l’assemblée et que l’on risque d’avoir une crise, elle ne se laissera pas faire car la conséquence risque d’arriver quand Mamadou Dia a voulu empêcher a l’assemblée de se réunir en envoyant  la gendarmerie,  Senghor a validé que l’assemblée se déporté et prenne une décision contre le Pm. «  Cette arrogance institutionnelle nous avait conduit à cette crise. Il faut régler les problèmes car les députés sont la pour faire leur travail. On risque de faire face à une motion de censure. Cette crise peut être empêchée au moment où l’on  exploite le pétrole avec le premier baril. Dans un contexte où la sous région est gouvernée par des hommes en tenue, le Sénégal ne devrait pas tomber dans cette dynamique. Il faut qu’il enfile sa tenue de gouvernance et montrer la bonne voie d’ici 5 ans. Ils pêchent dans sa démarche Diomaye est humble aussi et il sait qu’il ne sait pas et il est entrain d’apprendre », a argué cet ancien député.

D’ailleurs la coalition Bby a brandi la suppression des articles qui empêchent la dissolution de l’assemblée  nationale. 

Pour l’ancien Gaye parlementaire les députés ont des pouvoirs extraordinaires et peuvent  faire voter des propositions de lois et proposer pour modifier l’ordre constitutionnel. Sous ce rapport l’institution ils sont légitimement fondés à le faire et cela est dû au fait qu’il y a eu une attaque de l’exécutif. »

Au plan politique si comme ils le disent, il y a pas dans le règlement intérieur une disposition qui permet de voter une motion de censure, cela signifie qu’on retourne à l’ancien système où  le président ne pourra pas dissoudre l’assemblée. « La séparation est étanche et c’est aussi  la conséquence du comment Yewwi a abordé la question.. Mais des députés qui se sabordent eux-mêmes et qui portent le discrédit est un problème. La réaction de Bby était attendue. Je l’ai dit deux jours avant. C’est une boîte de pandore ouverte.  Car ils créent une frustrations dans lesquels avec les groupes parlementaires, on va vers une situation où les députés  vont se braquer. On sera dans l’équilibre de la terreur car chaque institution va se dire que si je veux faire passer ma loi, je vais collaborer avec l’assemblée » a expliqué l’invité.

Il redoute le comportement du gouvernement si toutefois l’assemblée passe à l’acte c’est-à-dire une proposition de loi pour supprimer l’art 87 d’où la crise de 62. « Senghor en conflit avec Mamadou  Dia avait demandé aux force de l’ordre d’intervenir. Aujourd’hui est ce Diomaye peut le faire et arbitrer une crise entre Sonko et l’assemblée. Le Sénégal Best pas que assemblée et présidence. Je ne souhaite pas cette crise profonde. Cette hypothèse d’école devrait être évitée par un changement de paradigme par Sonko et qu’il respecte les institutions qu’il avait démontré en refusant de déférer à la convocation de la justice quand il était de l’opposition. Il refuse daller faire sa DPG il est dans sa logique. Mais il oublie qu’il est le Premier ministre et il est impardonnable », a-t-il prié. Il a rappelé le cas Abdoul Mbaye qui avait une majorité avec lui  en 2012 et que son discours avait été agressif mais cette hypothèse n’est plus  d’actualité. A ce titre il a souligné que les uns et les autres doivent jouer les bons rôles et ne pas jeter de l’huile sur le feu et jouer le role de tampon et ne pas écouter les oiseaux de mauvais augures pour sauver ce pays et éviter la crise. « Il faut une médiation sachant que les choses  peuvent changer. Ce serait un feu de paille même s’il peut être nommé le lendemain. Les uns lui ont montré qu’on peut le faire tomber » a renchérit Pr Gaye.

Quelle posture de la part l’exécutif ?

Quelle devrait être le comportement de l’Exécutif face à cette situation. Selon le Pr Babacar Gaye il faut que Diomaye Faye parle à son Pm et faire une déclaration pour montrer qu’il n’existe pas une crise institutionnelle et prendre de la hauteur en expliquant le pourquoi.  «  Face à l’opinion il marque des points. Ce n’est pas encore parfait cartes mais il faut qu’il occupe le fauteuil avec toute la responsabilité et parler avec le président du groupe parlementaire. Macky ne va pas hésiter à appeler le président de l’assemblée pour calmer ses camarades. J’ai beaucoup joué à rassembler les députés avec l’aide de Tanor Dieng et Madieyna Diouf. Alors il le faut. A l’assemblée il y a des couloirs et nos jeunes frères devraient apprendre des anciens et faire des compromis », s’est il assuré. 

Existe-t-il de délais pour apporter des modifications  dans le règlement intérieur pour que le Pm fasse sa Dpg ? La réponse sera négative car la seule contrainte c’est de ne pas s’immiscer dans le pouvoir réglementaire du président de la république et sous ce rapport a souligné Babacar Gaye, « si la modification du règlement intérieur est la solution je pense qu’on peut  le faire mais il faut qu’il lève son ultimatum et sachant qu’il a aucun pouvoir face aux députés mais que les député ont un  pouvoir contre lui.  S’il diffère de l’art 86 et que le président veut remettre les choses à l’endroit il va falloir organiser un référendum. Ce pays a t-il le temps et de tenir des élections législatives ? Ultimatum de Sonko ou du Pm répondant à la lettre de Guy Marius n’a pas sa raison d’être et ce dernier faut dan le populisme. »

Le regard sur la 14ieme législature

Dans le même ordre d’idée l’ancien parlementaire s’est prononcé que cette 14iemz législature. Pour lui la  réaction e Sonko et de Yewi prouvent a suffisance que nous sommes loin d’avoir l’assemblée dont on rêve. « Ce qui démontre qu’ils veulent une assemblée qui fait et accepte toutes les propositions. C’est le moment de tout faire pour que l’assemblée joue son rôle. Avoir une assemblée majoritairement de l’opposition n’est pas mauvais en soi car ça va permettre à l’exécutif d’être moins arrogant et réfléchir sur les propositions », a fait remarquer ce dernier.

A la question de savoir s’il serait possible de travailler sur le profilage des députés, cette tâche, a argué l’invité qu’elle n’est pas facile. Sachant que les hommes politiques veulent une assemblée à leur solde. « Les gens pensent a un populisme. Avec la France et la percée du RN. On  envoie des gens qui veulent tirer sur autre chose.  Les partis politiques ne sont pas prêts à investir. Il y a un jeu de dupe. Il faut faire l’effort de choisir les meilleurs. Il faut des cadres » s’est-il désolé. Il en appelle à des reformes dans le secteur des collectivités territoriales et mettre en avant d’autres approches et avoir une formation. 

La rupture dans la démarche pour une assemblée « digne »

La rupture tant chantée fait débat selon Babacar Gaye qui a insisté sur des reformes avec le type d’élections des députés par circonscription majoritaire mais à deux tour. Ce qui veut dire que sur les 165 députés on peut découper ce pays en circonscription comme en France et que le candidat aille dans celle-ci. C’est le cas au Bénin et dans Beaucoup de pays en Afrique.  « Si tel était le cas les coalitions seront obligées de choisir le meilleur pour espérer gagner. Et ensuite qu’il y a des accords programmatiques pour une représentation de qualité doit changer le mode de choix des députés et pas une personne qui va représenter une région et face au Pm représenter les populations » a  plaidé ce dernier. 

Cherté de la vie : qu’elle analyse sur Diomaye et Sonko 

S’agissant de la gestion de Diomaye de Sonko teintée de haut et de bas, Babacar Gaye, analyse leur premiers pas. Bien qu’au départ ils ont été  selon lui un peu tatillon faute d’avoir les moyens financiers pour trouver une solution en se précipitant à annoncer des prix. Ce s’est solde par un échec. Car ils n’ont pas associé le ministre du commerce. Il y a des contraintes légales  car dit-il  « il y a des prix qu’on ne peut pas fixe sans le consentement  des acteurs. Les prix homologués validés entre l’importateur et le ministre du commerce on s’entend sur ce point.  « Ils ont t mis la  charrue avant les bœufs. Et les concernés  se sont braqués. Le ministre du commerce a organisé une autre rencontre. Nous sommes dans un régime de liberté et que le gouvernement  n’a pas vocation à fixer des prix. Il faut discuter avec les concernés. Mais la loi ne lui permet pas de le faire plus de deux fois et d’aller a delà de 3 mois », a-t-il argumenté.   Donc réduire des prix ne veut pas fixer des prix mais permettre aux populations d’avoir des revenus avec la création d’entreprise. « 10 ans que je suis dans le domaine de l’élevage et de l’agriculture pour créer un label kaffrnois. Mais pour avoir de l’espace e mettre en place une ferme je cours derrière les maires et les ministres. il est possible de s’enrichir en restant dans le monde rural. Mais cela traîne »,  dixit l’invite. 

S’agissant de « Manko Mucc » il a définit ce mouvement il dit mettre l’accent sur les « risque de cataclysme et d’une crise non maîtrisé qu’il  il a créé ce mouvement pour la cohésion, l’unité et de civisme. « Il faut une convergence des intelligence pour le Sénégal. Je ne suis plus à la quête du pouvoir. 

 

MOMAR CISSE 

 

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