Il y a environ 6 mois, Victorine Ndeye, la ministre de l’Economie familiale et le néo député Guy Marius Sagna, donnait une bonne image de la démocratie sénégalaise à toute la classe politique. C’était à Ziguinchor, dans une radio de la place où pendant deux heures d’horloge, ils ont croisé le fer, le plus courtoisement du monde. Un débat riche d’idées salué par tous les sénégalais, qui éloigne un peu de ce qu’on a l’habitude de voir à la RTS
Est-ce la même chose que la plénipotentiaire avait voulu reconduire avant-hier sur les plateaux de Sen Tv, lorsqu’il s’est agi d’analyser cette affaire de détournement de deniers publics qui continue de défrayer la chronique ? Elle sera alors passée à côté, devant le député Abba Mbaye intraitable sur le sujet, et son collègue de Wallu Sénégal. Ce qui s’est passé ? Cherchant coute que coûte à nous expliquer que le rapport de la Cour des Comptes ne désignait pas forcément des coupables et qu’en substance, elle faisait plutôt de la pédagogie avec un bon cahier de recommandations, Victorine n’aura fait qu’ enfoncer davantage certains de ses pairs.
Il est certes vrai qu’il n’y a aucun mal à chercher à légitimer sa promotion. Ce n’est pas méchant et personne ne s’y attarde. Mais se faire l’avocat du diable au Sénégal, se montrer arrogant ou nier des faits qui crèvent les yeux, constituent des erreurs qui ne pardonnent pas, et que seuls les débutants commettent.
« Kou wedd, ladial’’ l’avocat du viol et du « viol »
Sébé