Un avocat a-t-il le droit de mentir pour assurer la défense de son client ? Dans certaines circonstances, il peut être amené à mentir sans le savoir pour assurer une défense. Tout comme il peut le savoir et jouer le jeu.
En effet, il arrive parfois que le client ne dise pas toute la vérité à son avocat. Et ce dernier peut alors être amené à mentir. Dans ce cas, ce n’est donc pas une faute, le client n’ayant pas été complètement transparent. L’avocat n’est donc pas responsable dans ce cas particulier.
Dans le cas contraire, il commet une faute grave car il doit exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, dans le respect des termes de son serment. Parallèlement, l’avocat a l’obligation de respecter dans cet exercice, les principes d’honneur, de loyauté, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie.
En raison de tout cela, le mensonge est donc en contradiction avec plusieurs principes : la dignité et la loyauté. Mentir, c’est comme voler, c’est mal. Ce n’est pas moral et c’est donc contraire à la dignité de l’avocat. De plus, comment les juges pourraient-ils continuer à croire un avocat en sachant qu’il a menti ? Autant de points à passer en revue avant de choisir votre défense.
Sébé