Dans cette affaire Farba Ngom, le plus désespérant, ce n’est pas seulement l’importance des sommes dissipées.
Il y a aussi le comportement douteux de certains sénégalais (comme le journaliste Bachir Fofana) qui veulent nous faire croire que tout le scandale ne relève que de la politique politicienne sponsori, et d’autres, analystes du même acabit, aussi peu intentionnés, qui parlent plutôt d’une vendetta des gens du Pastef.
Mais l’un dans l’autre, à ce moment précis où la misère frappe la majorité de la population sénégalaise, où l’État peine à garantir des services essentiels comme l’éducation, la santé, et l’emploi pour les jeunes, où l’on enregistre des détournements portant sur plus de 148,89 milliards FCFA, est-ce un crime de s’intéresser aux fortunes brusques de certains de nos compatriotes ?
C’est là tout le débat. Et ce ne sera probablement pas un Farba Ngom ou un Tahirou Sarr qui nous démentira.
Sébé