Faut croire que sous nos cieux, le poste de ministre de l’Intérieur qui pose toujours des problèmes insoupçonnés, demande des compétences particulières et une disponibilité à toute heure.
À peine nommé, Tony Diome s’était fourvoyé dans ses propres textes en demandant à Sonko de cesser sa campagne de prophylaxie financière, sa recherche effrénée de sous pour le Pastef.
Cette semaine, il est revenu au-devant de la scène, en se gourant complètement sur les dates du commencement et de la fin de son état d’urgence et de son couvre-feu.
Il a fallu qu’il se rattrape en pleine soirée pour que la pilule puisse être avalée sans trop de difficultés par les Sénégalais.
Qu’est-ce-qui ce passe donc au niveau de ce ministère si important dans notre dispositif exécutif?
N’y aurait-il pas des batailles de « khon » à la base ?
En tout cas une concentration sur le job demeure plus que jamais nécessaire.
Une bévue, deux bévues, les Sénégalais savent tolérer.
Une troisième ? C’est presque un crime de politique politicienne.
CEBE