Trois choses retiennent particulièrement l’attention chez le patriote-en-chef :
La facilité déconcertante avec laquelle les jeunes le suivent sans le moindre effort de sa part, son courage à toute épreuve qui lui permet de revenir sur les sujets délicats sans sourciller, mais aussi, et surtout, le style vestimentaire tout droit sorti de la garde-robe d’un Kwame Nkrumah, ou d’un Thomas Sankara, un jour de fête.
Aucun doute possible, là-dessus : l’homme est un inconditionnel de la mode africaine et de plus en plus son look le revendique même s’il peut apparaître olé-olé.
Tout doit rappellera la culture africaine. Du chapeau d’origine nigériane, au Faso Dani burkinabè, aux chaussures « made in Ngaye » réputées pour leur solidité et leur praticabilité.
Mais si Sonko peut remporter la bataille vestimentaire sur les « bodio-bodios » sans presque attirer l’attention, il peut le devoir à deux faveurs : sa grande taille qui souvent souligne le port ou l’élégance et son absence de ventre « colonial » que lui envie l’avocat grassouillet, son ennemi éternel.
Sébé