Quand on n’a pas vu El hadj Diouf exulter lors de la finale des lions au Cameroun, on aura perdu un vrai spectacle spontané. Tout y était. Danse endiablée, chant à tue-tête, « kebetu » de rappeur…
Il ne manquait qu’une petite chorégraphie accompagnatrice, pour pouvoir parler de vrai show à la Mbaye Dièye Faye.
Certes, le footballeur qui n’a pas dû avoir assez de temps, s’était seulement contenté de son « Jalgati » des années 2000 (danse un peu désuète ou les bras en font autant que les jambes), mais cela aura suffi à faire son bonheur.
Et comment ! La bande à Sadio Mané qui n’est sans doute pas mieux lotie que le Dioufy, à son tour, a repris les mêmes pas de danse, pour exploser en public et partager sa joie avec les nombreux fans accourus pour l’évènement.
Saviez-vous tout de même qu’El hadj Diouf n’est pas du tout le portrait de son père Poulo, établi au Portugal depuis la fin des années 70 ?
Contrairement à son fils qui adore défrayer la chronique en effet, Poulo (la gentillesse faite homme), est un homme qui passe inaperçu. Réservé.
N’eut été d’ailleurs ses prouesses sur le terrain, cet homme de 70 ans aurait sans doute vécu pépère, incognito, tellement semble épais son manteau de discrétion et de timidité. Il ne sait pas crier. Il ne sait pas danser. Il ne sait pas déconner, non plus.
Mais bon ! Que voulez-vous? On n’est pas toujours le père de son fils, comme disent les Siciliens. N’est-ce pas ?
Sebe