« Ils ont été avertis. Ils n ont qu’à créer des commissions d’enquête parlementaires comme ils l’entendent. D’ailleurs, que tous ceux qui ne sont pas contents de l’inconfort occasionné par le déménagement de Le Dantec aillent porter plainte ou faire ce qu’ils veulent. »
Ces propos désobligeants à l’endroit de nos parlementaires, sont de la nouvelle ministre de la Santé, Marie Khémesse Ngom.
Non pas qu’elles traduisent systématiquement une arrogance répulsive souvent reprochée aux membres du Parti au pouvoir et à ses satellites, mais ils montrent une certaine suffisance de nos cadres, une fois promus.
A moins que ce ne soit un manque notoire de sens de la communication, laquelle doit vite être comblée, avant que n’arrive le mot de trop.
La nomination de Khémess, tout le monde se rappelle. Elle est intervenue alors que l’hôpital public traverse une crise sans précédent dans notre pays, après des incidents à répétitions qui ont entraîné la mort de plusieurs dizaines d’enfants.
Son visage doit vous être familier du reste, car c’est Khémesse (même si elle a hyper grossi depuis) qui, chaque matin, jouait au « muezzin sanitaire » a la télé, pour nous communiquer le bilan quotidien du Covid-19.
« Kone nakk fate khadioufi », même si ancienne syndicaliste, la ministre essaye de se reconvertir dans la politique en ménageant la chèvre et le chou.
Sébé