L’historienne la plus célèbre du pays ne s’épanche presque jamais dans la presse. Comme son mari Saliou Mbaye, l’ancien directeur des archives nationales, Penda Mbow préfère demeurer dans une discrétion totale, adepte de l’ adage qui veut que pour vivre heureux, il faut vivre caché. Pourtant, elle sort de temps en temps, pour distiller ses vérités ou mettre les points sur les « I ». quand c’est nécessaire.
Ce qu’elle vient d’ailleurs de faire, en entendant certains sénégalais tirer sur Mimi Touré dont ils dotent de la sincère repentance: « Mimi, ma lene ko gueuneu kham! « Je la connais trop bien. C’est une grande militante depuis qu’elle a été élève. C’est une personnalité qui a un vécu sur l’espace public de façon permanente depuis le lycée”. Voilà pourquoi je suis déçue de ce qui lui est arrivé, Té. Yallah rek, takhe« .
Après avoir lu ce témoignage Bilaye, je me suis que Penda est restée « gor » malgré son comportement ambigu de ces dernières années. Mais est-ce que rester « gor » au Sénégal est toujours chez les politiciens ?