A l’idée d’inaugurer notre nouveau stade avec un match de gala, tout le monde a applaudi à grands cris. En tout cas moi, j’ai applaudi à grands cris, croyant qu’on nous donnait là, l’occasion de voir évoluer les grands de ce monde du foot que sont la France, la Belgique, l’Argentine, le Brésil… l’Allemagne et tutti quanti.
D’autant que l’équipe du Sénégal reste le numéro 1 en Afrique et qu’elle vient de remporter enfin la CAN.
Mais quand j’ai appris qu’à la place de tout ça, nous n’aurons droit qu’à une sélection nationale de vieilles gloires (ou ce qu’il en reste), franchement nak, j’ai eu un petit pincement au cœur.
Une petite déception, quoi ! Je n’ai rien contre nos anciens champions. Ils nous ont fait honneur sur tous les terrains du monde, sans oublier qu’ils sont les pères putatifs des Sadio Mané, Gana Gueye, Crépin Diatta, Ismaël Sarr et autres.
Mais s’il faut aller les récupérer jusqu’à la génération de 2000, je dis « meffi » tout de suite, pour au moins deux raisons : les vrais rescapés de cette épopée, comme Amdy Moustapha Faye, Ferdinand Colette, Fadiga ou Salif Diao, courent maintenant derrière leurs propres affaires qu’ils ont bâties grâce à l’argent généré par le foot, tandis que les autres qui ont bouffé leur fric, s’alignent derrière les magouilles et les ballons de foot mafio/politiques.
Alors comme on ne peut pas faire du neuf avec du vieux déjanté…Terminez la phrase vous-mêmes.
Sebe