A présent, les dés sont jetés. Et les premiers à s’en rendre compte seront certainement les gars de BBY qui, à leurs dépens, auront appris que des élections ne sont jamais gagnées d’avance, même si elles ne sont que municipales.
Qui l’eut cru ? Quand les Farba Ngom, Diouf Sarr et les Cheikh Ba jetaient l’argent par la fenêtre en pavant les rues de la capitale de billets de banque, ils faisaient beaucoup d’heureux. Mais s’ils s’étaient doute un seul instant que ces pratiques désuètes et nauséabondes allaient se retourner contre eux, sans doute ils auraient change de fusil d’épaule.
Triste, mais c’est la réalité. D’aucuns disent qu’on ne peut plus truquer les élections au Sénégal, mais ils auraient également pu ajouter que désormais on ne peut non plus compter sur le seul pouvoir du fric, pour acheter des votes et des consciences.