Pour la première fois de notre histoire nous avons presque franchi le Rubicon. Un très grand dommage qui laisserait alors des traces indélébiles.
Ces jours ci, nous avons fait un grand pas dans la destruction des valeurs de notre démocratie séculaire, et nous vivons des moments extrêmement difficiles, dont nous ne pourrons sortir qu’avec l’aide d’un sens élevé de patriotisme et d’amour sincère pour notre pays.
Depuis avant-hier, divers sentiments animent bon nombre d’entre nous. Certains vont même jusqu’à éprouver des difficultés à distinguer la haine, de la rancœur.
Mais, contrairement à ce qu’ils croient, la haine n’a pas de place dans notre pays, depuis longtemps soudé depuis la nuit des temps.
Il nous faut savoir raison et apprendre à faire demi tour. La haine est un sentiment violent qui pousse à vouloir du mal à quelqu’un et à se réjouir du mal qui lui arrive. En d’autres termes, une sorte d’aversion, une répulsion, ou une phobie. Elle peut être brutale et profonde.
La rancœur, elle, exprime un ressentiment tenace, une amertume que l’on garde après une désillusion, ou une injustice.
Il ne s’agit donc pas de confondre les deux, surtout quand on entend fréquemment des jeunes parler de haine entre nous, alors que nous en sommes bien loin, grâce à Dieu.
Au nom de la République, ressaisissons-nous. Joignons nos efforts pour nous éviter la honte et le tribunal de l’Histoire.
Sébé