En principe, une année compte douze mois comme dit Madior Salla. Mais pour notre héroïne de Nabou Dashe, elle ne devrait en compter que quatre, vu la régularité avec laquelle elle tombe souvent malade, chaque trimestre, et assez sévèrement pour se déconnecter complètement de la réalité. Ainsi elle a fait une nouvelle apparition cette semaine. Certainement pour mettre ses sœurs sénégalaises en garde contre des mariages improductifs avec des gens pauvres ou fortement démunis.
Pour Nabou Dash, les pauvres, comme les pestiférés, » daniou gatte khel. trope. » Ils devraient avoir la décence de se marier entre eux. Mais écoutons la: » Vous vous rendez compte ? Si jamais vous épousez un homme sans ressources, vous serez la première à le regretter. Non seulement il sera incapable de vous acheter la plus petite robe de valeur, mais encore, il va se montrer incapable de vous payer votre abonnement Canal, alors qu’il risque de passer toute la journée vautré devant votre télé !
Yallah Téré ! Moi, je ne me suis jamais mariée avec un pauvre, et je ne le ferai jamais. Dès que je m’aperçois que tu veux compter sur moi pour régler tes problèmes, » mani la fa niouk. Kène booté wouma wone » Soleil ». Nite dafa wara khame plassame, et puis qu’est-ce qui empêche les pauvres de se marier entre eux ? Pourtant lolou moo logique. Wala ?
Sacrée Nabou et ses aphorismes. Elle sera sûrement à surveiller de près avant la prochaine élection. !
Sébé