Au départ, c’était Amadou Mokhtar Mbow, le patron de l’Unesco. Il faisait la fierté des Lougatois, mais « rek yama gueuneu kham. « Quand on aime trop les histoires des blancs, on finit par leur ressembler et les rejoindre.
Puis, Abdou Diouf. Mais c’est même pipe, même tabac. Sauf que pour un président de la République, on ne lui retient même pas un banc public dans sa ville natale. Il n’a rien fait pour la capitale du Ndiambour, mais peut-être que ce sera bientôt un mauvais souvenir, puisque la jeune génération a juré de relever le défi.
Notamment, Mané Seck. Cette jeune Lougatoise qui était la candidate du Sénégal, a remporté le 1er prix du jury de la finale internationale MT180 qui s’est déroulé à Montréal. C’est l’Acfas (Association canadienne française pour l’avancement des sciences) qui, dans le cadre de son 100e anniversaire, a reçu, avec l’université de Montréal, la finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes », avec 20 finalistes venus de différents pays de la Francophonie qui ont présenté sur scène, devant un public et un jury, leur sujet de recherche en termes simples et ce en… trois minutes.
Madame Mané Seck est pensionnaire de l’école doctorale des sciences et des technologies de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.
Sébé