Croire que tous les journalistes font du parti pris dans leur travail, serait une lourde erreur. S’il se trouve des scrupuleux, incapables d’écrire deux mots contraires à leur morale, il y a de l’autre côté, des confrères malléables, trop prudents ou trop timides, dont le fond de pensée est difficilement reconnaissable.
On les trouve partout. Comme l’autre jour au Palais, quand certains d’entre eux qui avaient en face le président Diomaye Faye, étaient incapables d’émettre la moindre objection, quand il s’est agi de savoir s’il était nécessaire ou pas, de mettre la pression sur la Justice, dans certaines circonstances.
Peut-on la contraindre à diligenter son travail si on la trouve trop lente dans certains dossiers ? Ou alors, doit-on, au nom du sacro-saint principe de la séparation des pouvoirs, la laisser seule responsable de son allure, quand bien même elle roulerait au pas sans raison apparente.
Sébé