Il était discret, Chérif Dia. Si discret d’ailleurs qu’il n’était visible que pratiquement deux fois par jour. Très tôt le matin, pour les premières émissions de sa télé, et à midi, pour les dernières de la mi- journée.
Côté jardin, Chérif Dia est un gars cool. Il fait son job sans bruit, rentre chez lui à une heure fixe ( on ne lui connaît pas de deuxième bureau), et n’en ressort que le lendemain. Du moins, officiellement.
Hors du micro, on ne l’entend presque jamais. Sinon très rarement, quand par exemple, il lui arrive de chambrer ses collègues de service comme Malick Thiandoum (le petit gros sachant en lutte, qui a fait toutes les télés de la place pour ne parler que de ce sport. Il n’a pas une voix de stentor, Chérif Dia, mais il sait se faire entendre.
Ses amours politiques? Difficile de répondre à la question puisque le journaliste est assez discret. Tantôt, il balance à gauche, un tantinet, comme son patron qui adore jouer au yo-yo, selon ses intérêts du moment, tantôt à droite ( quand personne n’est plus à gauche.) Mais ce qui est certain, c’est qu’il ne doit pas être un « patriote » patenté, comme il a eu à le montrer hier, quand il recevait Mimi- la panique ».
Sébé