Il se voulait grand, mince, élégant…mais à l’arrivée, ça n’a malheureusement pas beaucoup marché. Il a fini fort, autrement. Plutôt empâté, intellectuel de saison, cou de taureau, biceps en béton, et des réflexions-bulldozer, qui lui valent toujours des ennuis. Des tirs de missiles, pour la plupart.
Ex animateur de radio ou de télé (je ne sais pas trop), Kader était une sorte d’idole à Mbao, son terroir, avant de franchir le pont de la banlieue, pour venir s’établir à Dakar, avec ses costumes coupe ringard et ses nœuds pap’, et ses cravates criardes.………….
Il est devenu chroniqueur…sénégalais. Pas auteur d’une chronique régulière dans un journal, une émission de radio ou de télévision, mais un bon tireur sumo, dont la cible est toujours l’adversaire politique, quelles que soient les motivations.
Kader se débrouille très bien pour déceler les failles de l’ennemi, et porter des critiques, quand c’est le genre Pastef, qu’il ne parvient toujours pas à sentir. Il ne manque jamais de leur montrer son désamour, mais comme il s’y prend TOUJOURS maladroitement il est devenu une « référence » dans le monde de la presse.
Allez savoir en quoi. Sinon, rappelez-vous le Béru de San Antonio, pour ceux qui lisent les polars, et vous l’aurez, votre personnage coloré.
Sébé