Le calife s’était réveillé le matin, un peu énervé. Il n’avait pas dormi la veille, une fois encore. Il ne savait vraiment que faire. Il était là, impuissant. Même pas capable de se raser comme d’habitude.
Telle une ritournelle, la question ne cessait de revenir dans sa tête. Cette invitation au dialogue de Big Mack était franchement mal tombée. Même si ce n’était pas un nouveau « ndioudj-ndiadj », elle ne cessait de le tourmenter. Déjà quinze jours que cela faisait du « layame-layame »,dans le crâne, sans qu’il ne puisse prendre une decision ferme
Si la calife Ababacar Sall acceptait l’invitation de Big Mack, cela pouvait donner des remarques- tirs de missile, genre : » Niaw, niaw, Khamone naniou ko. On le savait bien. Wiri wiri, diari ndari. » , sans compter les quolibets et autres chahuts des gars de Y.A.W
En revanche, s’il prenait le chemin inverse et déclinait , cela pourrait être chaud chaud du côté de BBY, où il compte pas mal d' »amis » prêts à le reduire à sa plus simple expression.
» Ya ! Kiii foouyoul, se serait-on demandé ? Voilà qu’on lui offre une occasion unique de sauver sa peau, « mouye diaye boy Grand-Yoff »? Allons-rek !
Dur, dur, .. d’être politique dans ce pays! Et si le Calife décidait simplement de s’en remettre à la volonté divine qui sait tout d’avance et qui a toujours le dernier mot ?
Sébé