Serigne Momar Diagne est un érudit, doublé d’un homme de son temps. Devant l’arbitraire ou le politiquement incorrect, il a toujours levé le glaive pour combattre.
C’est le genre de gladiateur qui n’attend pas qu’on lui demande de croiser le fer. Dès qu’il voit que quelque chose ne va pas, d’où que ça vienne, il fait comme les procureurs : il s’autosaisit, et fonce comme un bulldozer. Mais quand il s’est amusé à faire des remarques à Fatoumata Ndiaye Fouta Tampi, il a vite appris qu’il vaut mieux ne pas avoir affaire aux filles et aux « diègues » d’aujourd’hui, surtout si elles sont de vraies furies.
Voilà par exemple quelques extraits de ce que Fouta Tampi lui a répondu, quand il l’a apostrophée pour lui donner des conseils sur sa vie débridée : » » Gorgui, merci beaucoup.
Sama papa ngua sama kilifeu ngua. Nangoul nala ko. Motakhe dou mala manquer respect. Mais comme tu dis par ailleurs que tu es une sorte de marabout, la prochaine fois, diokhal sa boppe conseils. Moo gueune ngay takhawalou si Internet bi.. Del topatoo sa affaire. »
Sébé