Enfin le 24. Pas Décembre, mais Mars. Pour nous rapprocher du temps perdu, pour nous éloigner des dangers criards, des soupçons et des alarmes vaines. Des promesses en fleurs qui n’obligent que niais, de ces analyses et commentaires au ras des pâquerettes dont la presse couine est si friande.
Des mensonges, selon la direction du vent politique devant un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut plus se décider. Un peuple privé non seulement de sa capacité d’agir, mais aussi de sa capacité de penser et de juger.
Avec un tel peuple, on a fait tout ce qu’on a voulu faire, et aujourd’hui les résultats sont là. Pour la première fois de notre histoire, nous courons vers des lendemains incertains, vers une élection à plusieurs inconnues. Pourvu qu’on en sorte indemne car en politique, le vrai et le mensonge portent le même pagne, le juste et l’injuste marchent de pair, le bien et le mal s’achètent ou se vendent au même prix.
Dieu nous protège.
Sébé