S’il vous arrivait d’un seul coup, de disposer de plusieurs dizaines, voire de centaines de milliers de francs, comment feriez-vous pour les garder au chaud, le plus discrètement du monde ? Pas trop difficile, pourtant. Ce n’est pas sorcier
Simplement, vous pourriez les placer, ou alors investiriez dans l’immobilier. Ni vu, ni connu. Vous achèteriez des maisons pour les revendre immédiatement avec de gros bénéfices, ou alors, pour en faire des résidences secondaires, certain qu’un jour ou l’autre, vous pourriez en avoir besoin.. Mais…pourquoi en faire le sujet du « GO » d’aujourd’hui? Parce que depuis le début du Covid-19, certains sénégalais se sont vite découvert un amour fou pour l’achat d’appartements.
Que ce soit ici au pays où à l’étranger, les notaires sont hyper sollicités, débordés. Leurs honoraires sont montés plusieurs fois en flèche, mais pas assez pour décourager les investisseurs qu’on retrouve dans toutes les couches de la société sénégalaise. Un rapport direct avec les indélicatesses financières relevées dans les dépenses fictives lors de la pandémie?
Je ne saurais le dire. Difficile à prouver. Mais si des enquêtes s’intéressaient aux actes notariés effectués pendant cette période, probable que cela pourrait nous valoir beaucoup d’informations et de surprises. « J’ai essayé, on peut » comme disait Fréderic Dard.
Sébé