C’est demain mercredi que s’ouvrira le procès d’Ousmane Tounkara contre l’Etat du Sénégal aux Etats-Unis.
Un procès qui, bien entendu, va attirer l’attention, mais aussi un procès qui peut s’avérer dangereux pour le mis en cause, qui a été excessif dans ces récents postes à destination de Dakar.
Non seulement il a été assez violent dans son propos, mais son discours a été teinté de menaces que les autorités sénégalaises ont prises très au sérieux.
Pour elles, c’est surtout l’occasion d’en découdre avec ce garçon qui ne cesse de leur mettre les bâtons dans les roues, en toute impunité, et elles feront leur possible pour lui apprendre les bonnes manières coûte que coûte.
Ousmane Tounkara ne peut-il, pour autant bénéficier de circonstances atténuantes ?
Si quand même, au moins deux raisons : Un, quand il s’adresse aux Sénégalais, il parle wolof mais lui-même n’est pas Wolof et ainsi il ignore beaucoup de subtilité de la langue.
Ousmane Tounkara ne maîtrise pas du tout le wolof et ainsi qu’avec parfois des impaires qu’il aurait pu très bien s’éviter en s’adressant dans sa langue maternelle, le « Sarakolé ».
Si on y ajoute son niveau d’études qui ne dépasse pas de très loin le CM2, beaucoup de ses commentaires ont été façonnés par le fun, le buzz et l’envie de jouer au révolutionnaire.
Si on conjugue le tout, cela donne un petit sénégalais frustré, mais pas terroriste ou dangereux comme certains veulent le présenter.
Il faut que l’État en tienne compte.
Après tout c’est un Sénégalais qui a commis une bêtise comme un autre peut le faire demain.
CEBE