Les élections de samedi ont consacré le retour au pouvoir de John Dramani Mahama huit ans après sa défaite face à Nana Akufo-Addo. Le président élu exhorte à l’arrêt immédiat des violences post-électorales et au respect de l’unité nationale.
Le Ghana, souvent salué pour sa stabilité démocratique en Afrique, traverse une période de troubles après les élections générales du 7 décembre 2024. Le président élu du Ghana, John Dramani Mahama, a fermement appelé à l’arrêt immédiat des violences post-électorales et au respect de l’unité nationale.
Dans une déclaration publique diffusée après sa victoire contre Dr Mahamudu Bawumia lors des élections générales du 7 décembre 2024, il a condamné les attaques contre des bureaux et infrastructures de l’État, qualifiant ces actes de tentatives de sabotage. « Ces actes doivent cesser immédiatement. Je condamne fermement toute tentative de déstabilisation de nos institutions pendant cette transition », a-t-il affirmé, tout en exhortant les jeunes à diriger leur frustration vers des initiatives constructives pour reconstruire le pays.
Mahama a également appelé le président sortant, Nana Akufo-Addo, et les forces de sécurité à prendre des mesures décisives pour restaurer l’ordre face aux affrontements et actes de vandalisme qui ont éclaté dans plusieurs régions.
Ces violences impliquent principalement des partisans des deux principaux partis, le NDC et le NPP, qui s’accusent mutuellement de provoquer le chaos pour influer sur la transition politique. Le président élu a réitéré son engagement à bâtir un Ghana pacifique et prospère, indiquant qu’il est « temps de prouver notre détermination à reconstruire notre nation dans l’unité et la compréhension. »