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Gestions des Inondations, Bassin de rétention, Assainissement à Touba: Les grandes promesses de Cheikh Dieng Dg de l’Onas 

Dans un contexte où des populations peinent à  accéder dans leurs maisons à cause des inondations comme à Touba le Directeur général de l’Office National pour l’Assainissement du Sénégal (Onas) Cheikh Dieng a passé en revue la problématique de l’assainissement sous Le magistère de Macky Sall et les milliards engloutis. Il a invité Diomaye et Sonko à ne pas commettre d’erreurs. Il était l‘invité du  Grand oral sur Rewmi Tv.

Cheikh Dieng Dg de l’Onas,  Président du Parti Fepp Tawfex a rappelé les difficultés lors du règne de Macky Sall qui avait voulu casser de l’opposant. Selon ce dernier, il a commis une injustice avec des brimades mais il a oublié que la liberté s’arrache. «  Tu trashumes ou je te brutalise », tel était selon lui le crédo de Macky mais le peuple l’a mis dehors.  S’agissant des urgences avec les fortes pluies enregistrées dans certaines régions comme à Touba, Diourbel, Dakar, etc. la situation reste difficile avec de l’eau qui règne en maître comme à Ndamatou (Touba), des quartiers engloutis dans la région de Kaolack, malgré en début d’hivernage. « Les fortes pluies auront lieu dans la deuxième moitié du mois d’août et  donc il faut s’atteler à  tout mettre en œuvre pour soulager les populations. Nous en sommes conscients avant d’être nommés à la tête de l’Onas, et les populations peuvent compter sur notre soutien », a-t-il dit. 

En ce qui concerne les dispositions prises comme à Touba avec bientôt le Magal, il a argué que la situation est la et tout le monde l’a constaté. Il  a annoncé la construction d’un grand canal depuis la localité de Keur Niang allant vers le bassin exécutoire sis à Darou Rahmane. L’entreprise selon lui a accumulé des dettes de 5 milliards d’où l’arrêt des travaux sous l’ancien régime.    « L’argent était disponible au niveau de l’Onas qui avait refusé à l’époque de décaisser. Alors nous sommes en train  de rattraper avec une course contre la montre pour finaliser les travaux. A  Touba,  il y a un mauvais système de drainage des eaux qui convergent vers un seul point dont celui de Keur Niang et diriger vers le bassin construit. C’est à partir de là que nous allons à Darou Rahmane », a-t-il retracé. 

Pour le Dg  de l’Onas, c’est un mauvais travail et c’est un problème de conception de drainage et donc il faut augmenter la capacité de pompage à partir de Keur Niang et le quartier le plus difficile c’est Nguiranène. Avant la saison hivernale  un conseil interministériel avait permis aux autorités de prendre une batterie de mesures. Sur le taux d’exécution des recommandations face aux mesures urgentes à l’Onas, qui a la responsabilité de curer 35% du réseau. « Nous sommes à 52%  et nous avons mis les bouchées doubles et dépasser les prévisions faites. On doit entreposer des systèmes de pompage dans certains quartiers de la banlieue comme à Keur Massar. Et c’est fonctionnel. Nous sommes à jour face aux recommandations », a rassuré le Dg de l’Onas.

Pour le cas de Dakar, le Premier ministre avait demandé une forte implication des populations. D’où l’approche communautaire.  L’Onas dit s’appuyer sur les collectivités territoriales et la banlieue connaît des situation moins difficiles du fait des différents systèmes  mis en place et l’implication des jeunes qui ont curer les canaux. Il est prévu des travaux de drainage des eaux de pluies dont 7 et cela exige du respect des procédures de passation des marchés.  Il se dit heureux qu’à Thiès Onas a agit sur le canal Mame El hadj et qui reste stratégique pour le drainage des eaux. « Un travail de curage difficile et qui soulage la commune de Thiès. Un des changements majeurs c’est de bannir la notion d’opération pré hivernale et on ne doit pas attendre la veille de la saison des pluies pour commencer ce travail », a déploré le Dg. A l’en croire, des canalisations étaient chargées à 100%.  Ce qui  pose selon lui le problème du sérieux et du contrôle dans les travaux.

L’apport des bassins de rétention dans la lutte contre les inondations

 Dans la banlieue dakaroise, nombreux sont les bassins qui ornent le décor. Ils sont construits dans la lutte contre les inondations du fait qu’ils ont été des réceptacles d’eau de pluie.  Il existe selon lui des travaux de protection et de maintenance des bassins et une partie du projet est entrée dans le patrimoine de l’Onas. Soulignant que c’est un ensemble de bassins connecté à travers des canalisations souterraines avec un exécutoire commun vers Malicka où le dispositif est important et on lui consacre un budget conséquent. Il a rappelé que des enfants ont péri dans les bassins dont 9 victimes.  « Il faut les clôturer et lutter contre la typha qui occupe les bassins et la responsabilité citoyenne. Nous sommes en train de développer des messages de sensibilisation pour que les populations aient un comportement responsable car les canalisations ne doivent pas être des lieux de dépotoirs. Car ce sont des travaux récurrents et exposent ceux qui vivent aux alentours » a déploré Cheikh Dieng.

Les égouts causent aussi des soucis de santé à la population. D’aucuns tirent sur l’Onas qui ne serait pas efficace.  Il a argué que le phénomène d’extrême vieillissement du réseau est compris entre 70 et 40 ans. Des réseaux vétustes qui s’affaissent et provoquent l’écoulement des eaux et qui  dégoulinent « Il faut un changement de la presque totalité  du réseau de la capitale. Il y a le collecteur Hann-Fann  qui consiste à redimensionner le réseau principal et à renouveler près de 100km de branchement secondaire et connecté davantage  de personnes dans le réseau. Nius envisageons de l’étendre dans d’autres quartiers vers les Almadies et nous avons accusé un déficit en infrastructures d’assainissement structurantes. Ce n’est pas un secteur à politiser et il faut être un futuriste et penser au conditions de vie des populations », a plaidé le Directeur général de l’Onas.

Trois projets sont prévus dans le cadre de l’assainissement. A preuve, il est prévu un dans la zone sud dont Ziguinchor, la banlieue de Guédiawaye,  vers Keur Massar et qui va démarrer pour résorber le déficit dans la capitale en matière d’assainissement en attendant. La région de St louis sera servie comme à Fatick d’où des mesures urgentes à faire démarrer. « Un quartier non assaini ne peut pas échapper aux  affres des inondations.  L’épicentre s’est  déplacé vers Sangalkam et Kounoune comme aussi les promoteurs qui procèdent à des morcellement des terres dans les zones non aedificandi il faut arrêter la vente de terres et l’érection de domicile. Car cette zone est dépourvue d’assainissement », a-t-il pesté car  l’eau « à une mémoire. » Il compte bien s’investir et ne pas courir à installer des motopompes tous azimuts ?

Plan décennal de lutte contre les inondations : « Le scandale du siècle »

 S’agissant du plan décennal de lutte contre les inondations, le Dr Cheikh Dieng dit ne pas comprendre comment 750 milliards de Cfa aient été  dépensés dans la lutte contre les inondations  et que l’on soit au point de départ. Soit une  situation pire que 2012. Il l’assimile au scandale du siècle.  «  Que de zones qui sont hantées par les eaux. C’est le cas à St louis et bien d’autres zones. J’engage le Pm a auditer ce plan de lutte et à traquer chaque  francs détourné et à sanctionner sévèrement ceux qui ont volé l’argent du pays. Le bilan c’est 750 milliards et depuis lors rien », s’est-il emporté.

En ce qui concerne l’utilisation des fonds d’où un rapport établi, il compte bien faire la lumière sur cette somme et que les soupçons de détournement soit éclairé et situer le responsabilité et les auteurs  déférés. Autre point évoqué c’est le Set Setal initié par Diomaye Faye pour la gestion du cadre de vie. Deux éditions organisées respectivement à Dakar et a St louis pour booster l’engagement citoyen et améliorer le cadre de vie. Il a souligné le rôle d’encadrement des ministres et avec la mise à disposition de moyens pour des travaux de curage et d’enlèvement des ordures. « Le processus reste maintenu  et chaque dimanche de chaque mois on met à profit l’action citoyenne », a avancé Cheikh Dieng.

100 jours de Diomaye : une évolution en dents de scie ?

Diomaye est à la tête du pays depuis trois mois. Interpellé, le leader du parti Fepp Tawfex dit avoir souri rien qu’en soulevant la question.  A l’en croire, d’aucuns ne cessent de faire bilan du Président Diomaye mais ça sent la rupture fortement qui est en train de prendre forme. « On n’est pas dans une révolution. Diomaye a une vision qu’il déroule à travers une organisation. Mais Macky avait cette vision clientéliste. Des changements sont en train d’être entamés  avec les assises de la justice et donc leurs applications vont permettre des réformes dans l’administration de la justice »,  a argué ce dernier. Il ne manquera pas de citer la baisse des prix des denrées et pour faire face à la demande sociale pour soulager les ménages.  « Diomaye a le courage de faire face aux lobbies dans le transport, le commerce etc. Mais les jeunes  qui prennent le pirogues mais on ne peut changer le pays dans les 100 jours. La perspective est là et le Premier ministre l’a dit. Le changement n’est pas pour demain ! Il faut laisser le temps à l’arbre de fleurir et cela demande du temps et cueillir les fruits de la rupture », a réagi Cheikh Dieng.  Il a invité le duo Diomaye Sonko à ne pas commettre d’erreur du fait des forces tapies dans l’ombre pour faire face au projet.  Il leur conseille d’être attentif,  et ne pas tomber dans la précipitation, ce que le peuple ne pardonnera pas à ce duo.

Pour le cas des marchands ambulants qui sont en colère car déguerpis à tout bout de champs. Ce dernier dit ne pas être d’accord de l’approche des maires qui en font une arme politique. « J’ai fait des déguerpissements pour construire un marché  et 150 femmes et des jeunes ont été déguerpis.  Mais j’ai trouvé des solutions avec l’aménagement d’espaces pour leur permettre d’exercer leurs activités et créer les conditions le temps de terminer », a renchérit l’ancien maire de djiddah Thiorpuate Kao et qui appelle à la compréhension des maires du fait que les ambulants paient la taxe municipale. Il a invité le ministre de l’Intérieur à trouver des solutions et de se réunir autour d’une table et trouver une solution alternative. 

Affaire Ahmet  S. Camara : Cheikh Dieng pour la suppression de l’art 80 

Déféré suite à des propos à l’endroit du président de la république Diomaye, Ahmed Suzanne Camara est en prison en attendant son jugement. Il est sous le coup de l’article 80. Cheikh Dieng dit être un militant pour sa suppression. Car étant hérité de la colonisation. «  Cet article doit être nettoyé de notre code des procédures mais je condamne ses propos. Nous avons une culture du respect envers ceux qui incarnent l’autorité. Le rejet des populations contre de tels propos est déjà une sanction suffisante. Il faut tout revoir et que le président dans le cadre de la réforme doit enlever », a plaidé l’invité. Par ailleurs dans les partis Alioune Tine avait réclamé l’exclusion des insulteurs dans les partis politiques. Selon Cheikh Dieng, ces types d’individus adeptes de ses langages ne sont pas invités sur les  plateaux télé. Mais il y a un travail à faire au sein des partis politiques. 

Une transition pour aborder la Déclaration de politique générale. Le Dg de l’ Onas,  et de ceux qui pensent qu’il fallait organiser un référendum.  «  Quand on est dans des situations il yen qui ne sont plus représentatifs car il fallait aller vers un référendum et faire appel à la souveraineté du peuple et dissoudre l’assemblée. On parle de règlement intérieur mais il y a eu une violation de leur part. Les députés de Bby font dans la manipulation. Ils sont dans une perspective  de maintien de privilèges » a-t-il analysé.

La coalition Diomaye Président : « pas trop active »

Membre de la coalition Diomaye Président, Cheikh Dieng a révélé  que l’heure n’est pas à la politique. Bien qu’il existe un challenge d’où les élections législatives.  II a assuré que tout marche comme sur des roulettes bien que d’aucuns tentent de leur mettre des bâtons dans les roues. Mais dit-il «  nous sommes contents des attentes et il faut dire la vérité au sénégalais. Il faut être à l’écoute des populations. Prendre en compte leurs préoccupations. A cela s’ajoute la question des nominations et de certains assimilent à du népotisme comme celle de Sophie  Zengha. «  C’est de la manipulation car la prérogative de la nomination incombe au président. Les nommés ont mes comptables requis » s’est il défendu.  Il a appelé les membres de la coalition Diomaye à la remobilisation des troupes.

MOMAR CISSE


 

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