La coalition Publiez ce que vous payez (PCQVP), l’ONG 3D et OSIDEA ont organisé un atelier de contribution de la société civile au projet de Loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures. Cet atelier fait suite à la demande exprimée par la Société civile et accordée par le Chef de L’État en conseil présidentiel, de disposer d’un délai de revue de ce projet de loi avant son adoption en conseil des ministres.
Après le conseil présidentiel axé sur la gestion des recettes issues des hydrocarbures, la Société civile vient à son tour de se pencher sur la réponse à apporter à la demande du chef de l’État avant l’adoption dudit projet de loi en conseil des ministres. D’après l’enseignant et chercheur des droits publics à la faculté des sciences juridiques et politiques, Mouhamadou Ngouda Mboup, il faudrait féliciter le gouvernement du Sénégal qui a eu l’élégance de se rattraper pour associer la société civile qui n’était pas associée en amont. Mais le gouvernement du Sénégal a décidé de surseoir à la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale pour le donner à la société civile pour que celle-ci puisse en débattre et en tirer des conclusions. En l’en croire, ils ont revu toutes les dispositions contenues dans ce projet de loi.
Au-delà de ça, « nous en avons débattu pour tirer des enseignements et émettre des recommandations» à l’État du Sénégal. Cela a permis à la société civile de s’imprégner du contenu du projet de loi. Donc à notre niveau, nous avons fait des propositions pour une gestion inclusive. Par ailleurs, revenant sur certaines dispositions qui font débat, ces membres de la société civile suggèrent de »renvoyer aux acteurs à leur prérogative et à leur responsabilité notamment l’Assemblée nationale et à d’autres acteurs pour qu’il ait des contrôles de suivi-évaluation. Pour finir, l’aspect genre est important du côté des souffrants de handicap, des femmes et des enfants. Cette manne financière qui va entrer dans les fonds de l’État du Sénégal, rappellent les organisateurs, devrait être utilisée de façon optimale dans des secteurs stratégiques, notamment l’éducation et la santé.
Selon le Directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, l’objectif de cet atelier est une mise à niveau de la société civile sur ce projet de loi. Le deuxième objectif qui est la critique objective et constructive de cette loi, dit quelles sont les forces de ces lois, les faiblesses et les recommandations qu’il faut apporter. Une fois fini, l’objectif ultime c’est d’arriver à ce que leur préoccupation, les inputs soient intégrés dans ce projet de loi.
DJANGA DIA